À Zurich dès cette année et à Bâle l'année prochaine, les officines – volontaires – pourront délivrer du cannabis à visée récréative. Une expérimentation de trois ans lancée à Zurich sous le nom « Zürich can – Cannabis mit Verantwortung » (Zurich peut le faire – le cannabis en responsabilité) qui n'a rien à voir avec les coffee-shops néerlandais. Elle donnera lieu à une publication scientifique qui servira de base à une future loi.
Soustraire la vente de cannabis aux trafics et assurer la qualité du produit en confiant la distribution à des experts, dont les pharmaciens, est également une intention affichée en Allemagne, par le nouveau ministre de la Justice, Marco Buschmann. « Les adultes doivent pouvoir acheter légalement du cannabis auprès de revendeurs détenant une licence et pouvant les avertir des risques addictifs », a déclaré ce membre d'un parti, le FDP, qui ne s'est jamais caché de vouloir légaliser le cannabis récréatif. Si elle n'est pas totalement fermée aux discussions, la profession reste sceptique. Dans un sondage effectué par le journal professionnel « Deutsche Apotheker Zeitung », 31,4 % des officinaux estiment que la vente de cannabis en pharmacie est en contradiction avec leur statut de professionnel de santé et 32,4 % pensent qu'elle offre quand même l'opportunité de délivrer un conseil. Le tiers restant n'y voit aucune contradiction.
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