À une centaine de kilomètres à l’ouest des côtes marocaines est amarré l'archipel des Canaries, avec ses îles toutes différentes et son climat de printemps éternel. Point de chaleurs étouffantes, en tout cas très rarement, seulement lorsque le chergui du Sahara vient s’aventurer jusque-là. La règle est un climat clément, plus ou moins humide selon les îles, toujours agréable… sous le vent léger des alizés.
Tenerife, la plus grande des îles, a toujours suscité les convoitises du fait de sa richesse et de sa position « occidentale », étant l'une des dernières terres habitées avant la traversée de l’Atlantique du temps des grandes découvertes. Nelson, qui défendait les intérêts de l’Angleterre, y a laissé son bras, et c’est finalement le drapeau espagnol qui flotte sur le lieu.
L'île jouit d’une faune et d’une flore extraordinaires et offre au visiteur ses reliefs exceptionnels. On ne présente pas le Pic du Teide, le troisième plus gros volcan du monde et probablement l’un des plus surveillés. Et aussi les falaises basaltiques de Los Gigantes, les hameaux oubliés, comme celui de Masca, perchés sur les rebords escarpés de ravins inaccessibles, la région d’Anaga, où subsiste encore la laurisylve, un type préhistorique de forêt subtropicale, les plages de sable noir pailleté de mica… Bref un cadre préservé, bien loin des a priori générés par une urbanisation touristique galopante, heureusement aujourd’hui maîtrisée.
Le tourisme de masse des années 1970-1980 a cédé la place à de nouvelles clientèles, qui se retrouvent dans des hôtels aux dimensions plus raisonnables, plus luxueux également, après démolition de quelques constructions erratiques, témoins d’époques révolues.
Excursions et activités
Les activités ne manquent pas à Tenerife. Outre la découverte des splendeurs de la nature, le visiteur a l’embarras du choix : sorties en catamaran pour observer les dauphins et les globicéphales qui croisent à proximité immédiate de la côte, promenades le long des plages, dégustations de spécialités locales au détour des petites routes de montagne ou dans les établissements de bord de mer (les fameuses papas arrugadas, pommes de terre ridées agrémentées du piment mojo rouge ou vert, les poissons et fruits de mer, les tapas, l’inévitable barriquito, cousin ibérique du cappucino et de l’Irish Coffee, et le désormais très rare vin de Malvoisie, qui fit jadis la fortune du vignoble de Tenerife).
Quant aux golfeurs, ils ne sauront pas où donner de la tête, tant les parcours sont variés et plus splendides les uns que les autres. Parmi les « must », le golf de l’hôtel Abama, sans doute le plus beau et le plus exigeant de l’île. Également le Golf del Sur et ses bunkers de sable noir, celui de Las Americas avec son Club House croulant sous les fleurs, et celui de Buenavista, un links magnifique et sauvage aux confins occidentaux de l’île, face à l’Atlantique.
Le tableau ne serait pas complet si l'on oubliait de signaler une particularité économique de l’île, à savoir qu’elle a été oubliée par la TVA. Juste une petite taxe, 7 % maximum, qui vient à peine renchérir des denrées et services déjà bien meilleur marché que dans nos métropoles. D'où un océan de tentations.
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