Ne pas avoir peur de l’inconnu. Une règle de vie pour le nouveau président de Giphar. À 41 ans, Jean-Baptiste de Coutures fait en effet partie de ces découvreurs de nouveaux horizons. « Il est essentiel de savoir se remettre en question pour avancer », explique ce Guérandais d’origine qui a choisi de poser son sac en Bretagne.
Une terre où, avec son épouse, il a choisi de s’installer en raison des valeurs inhérentes au Finistère et à l’identité bretonne. « Quand on est au bout de la terre, comme ici à Plouzané, en périphérie brestoise, dans la pharmacie Giphar la plus à l’ouest, il est fondamental de montrer aux autres qu’ils peuvent compter sur nous ; que nous faisons corps avec eux. »
Un travail d’équipe
Un état d’esprit que ce diplômé de la faculté de Nantes a également retrouvé dans le groupement. « Dans la première pharmacie où j’ai exercé en tant qu’adjoint, à Guémené-Penfao (Loire-Atlantique), la titulaire m’a non seulement donné le goût du contact et l’envie de me tourner toujours plus vers les autres mais elle m’a également fait découvrir les quatre valeurs qui caractérisent Giphar : l’esprit d’équipe, de coopération, de convivialité et de cohésion. » Quatre traits de caractère que Jean-Baptiste de Coutures à fait siens, comme les Finistériens. Car pour ces hôtes d’une terre aride, pas question de se laisser porter comme un fétu de paille sur l’océan.
À leur exemple, Jean-Baptiste de Coutures a ainsi adopté la maxime « aide toi et le ciel t’aidera ». De la trempe de ces hommes qui tracent le cap à suivre et bâtissent eux-mêmes leur avenir, il s’est donc installé avec son binôme de fac, Alban Diebold. « Une officine est comme un bateau, où le capitaine doit pouvoir s’appuyer sur un équipage convaincu et déterminé », explique-t-il. Avant d’ajouter : « Le métier de pharmacien est avant tout un travail d’équipe où chacun apporte sa pierre à l’édifice. »
Triptyque gagnant
Une philosophie que cet amoureux de la mer entend bien appliquer dans la coopérative dont il vient de prendre les rênes. « Il nous appartient d’écrire ensemble l’histoire de notre profession. » Un objectif ambitieux à l’heure où le réseau officinal se restructure et que le nombre de pharmacies décroît. « Soutenir nos 1357 adhérents nécessite que l’équipe dirigeante sache impulser une dynamique à la fois dans la formation, l’information et la communication. » Un triptyque gagnant pour donner les moyens au réseau de donner au corps aux priorités métiers du réseau : le sevrage tabagique, la vaccination, la prise en charge du patient cancéreux, des séniors, des asthmatiques et des diabétiques.
Un bon moyen de « fédérer les pharmaciens adhérents autour d’un projet clair et précis ». Autrement dit, de valoriser le métier de pharmacien et d’assurer la pérennité économique des officines. Et sans doute de recruter de nouveaux adhérents pour faire de Giphar un interlocuteur incontournable des complémentaires santé. Car pour ce président fraîchement élu, « la priorité reste le recrutement de nouveaux adhérents, en particulier sur la région parisienne, dans l’Est et dans le Centre ». Histoire d’avoir un équipage au grand complet au sein du vaisseau Giphar.
* Voir notre édition du 21 septembre.
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