Depuis son sacre de Miss Alsace 2021, le 10 octobre dernier, la vie de la jeune étudiante en pharmacie a changé de rythme. Finis les cours en amphi, place aux interviews et aux shootings photos.
« C’est un monde que je ne connaissais pas, décrit Cécile Wolfrom, mais ces premiers jours ont été exceptionnels et promettent de belles choses à venir ! » Celle qui aime aller à la rencontre des Alsaciens en rêvait, de tous ces moments de Miss. « J’avais l’envie d’y participer depuis longtemps, en regardant tous les ans les concours, mais le manque de confiance en moi m’a toujours arrêtée. » Jusqu’à un défi lancé l’an dernier avec sa meilleure amie, elle aussi étudiante en pharmacie. « Je l’ai inscrite à l’émission du Meilleur Pâtissier et je l’ai accompagnée à toutes les épreuves de casting jusqu’à sa retenue. Elle m’a ensuite challengée pour l’élection de Miss France. » Après 4 mois de préparation intense avec le comité régional, la voici donc reine des Alsaciens. « Il reste encore près de 80 heures de formation, entre sport, chorégraphie pour le show, posture, bonnes manières et même marketing digital, mais j’ai hâte d’y être et de faire la connaissance de ma magnifique nouvelle promo lors du voyage à la Réunion ! »
Pharma forever
Si sa dernière année d’études est donc mise entre parenthèses, Cécile Wolfrom n’oublie cependant pas la pharmacie. Avec une famille de pharmaciens, le chemin était tout tracé ! La PACES en poche, la jeune étudiante poursuit son cursus en obtenant les masters 1 et 2 consacrés aux affaires réglementaires et au droit pharmaceutique, avant d’être admise à l’ESSEC qu’elle intégrera après l’aventure des Miss et la soutenance de sa thèse. L’objectif final ? Travailler dans un laboratoire de cosmétiques biologiques et naturels. Cet attrait pour l’industrie pharmaceutique s’est notamment développé tôt. « J’ai rejoint la Junior entreprise de ma faculté lors de ma 2e année, d’abord comme chargée de missions, puis en finissant vice-présidente », explique Cécile, qui ne garde que de bons souvenirs de ses années à la faculté de pharmacie de Strasbourg, à l’esprit très ouvert. « Ils sont à fond derrière moi, j’ai même reçu les félicitations du doyen ! » raconte-t-elle avec amusement.
En plus de faire la fierté de ses proches, professeurs et camarades, la jeune femme ne délaisse pas ses engagements. La recherche contre les cancers pédiatriques est la cause qu’elle a choisi de défendre en tant que future Miss France. « Je ne serai pas plus puissante si je suis élue mais je profiterai de ma notoriété et de ma visibilité pour ceux qui sont injustement touchés par la maladie et qui n’ont pas la parole. » Elle aimerait d’ailleurs suivre les pas d’Amandine Petit, Miss France 2021 et son soutien pour les malades atteints d’Alzheimer, ainsi que ceux de Marine Lorphelin, Miss France 2013, étudiante en médecine. « J’aimerais bien qu’une pharmacienne rejoigne la grande famille des Miss », confie la jeune femme, qui ne compte pas que sur son physique pour gagner. « La bienveillance, la simplicité et l’humilité sont des valeurs que je veux défendre », conclut celle qui croit en ses chances pour la couronne de Miss France. Fin du suspense le 11 décembre !
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