Vous allez me trouver pervers, mais l'idée qu'il suffit d'aller sur le littoral atlantique pour y trouver des paquets de cocaïne m'a donné l'envie de rouler jusqu'à la mer. Il faut dire que lundi était férié, que je n'avais pas grand-chose à faire et que je suis fauché. Voler trois ou quatre kilos de cocaïne extra pure a soudain ressemblé à un projet viable. Je sais bien ce que vous pensez, que c'est parfaitement illégal, que cette cocaïne est un produit mortel, que policiers et gendarmes arpentent toutes les plages du nord au sud et que, dans un journal aussi sérieux, prudent et compassé, on n'écrit pas de pareilles âneries. Non sans hypocrisie, je pourrais rétorquer que je ne suis pas conformiste, que je me livre, ici même et chaque semaine, à la provocation, et que je ne tiens pas à passer pour un moraliste. À mon âge, une réputation de truand ne me nuirait guère. Vous savez ce qui me retient ? La peur du gendarme. Je comptais y aller en douce vers trois heures du matin, mais ça fait dix jours que la police ramasse ces sacrés paquets de cocaïne (des millions d'euros !) et, avec la chance que j'ai, elle ne m'aurait pas raté. J'ai donc renoncé, mais ce n'est pas vraiment le triomphe de l'honnêteté.
Humeur
Sous le sable, l'or
Publié le 14/11/2019
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3557
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