On dit beaucoup de mal de Donald Trump, mais en réalité il a au moins une qualité : le sens de l'humour. Il a proposé au Danemark de lui acheter le Groenland, les Danois ont refusé. Trump en a conçu une colère si sincère qu'il a annulé un projet de voyage à Copenhague. Le président américain a déploré les ravages causés par l'ouragan Dorian sans modifier sa politique écologique : il cherche encore le rapport entre sa contribution à la dévastation de la planète, toujours accompagnée de malheurs météorologiques, et le mauvais temps sur la côte Est. Trump, en outre, soutient sans réserves Boris Johnson, qui a fermé le Parlement britannique pour mieux engager le Brexit sans accord. Il soutient aussi le président brésilien, Jair Bolsonaro, même quand il fait des remarques désobligeantes sur Brigitte Macron. Ce trio infernal a un quatrième mousquetaire, le remarquable Matteo Salvini, qui n'a pas caché sa frustration quand le président italien, Sergio Mattarella, a empêché des élections anticipées. Heureusement, le nouveau Mussolini ne quitte jamais son chapelet qu'il égrene en public. Ce serait tout de même drôle qu'on enferme Donald, Boris, Jair et Matteo dans une capsule. Et qu'on les envoie sur Mars.
Humeur
Potentats ridicules
Publié le 05/09/2019
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3537
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