J'ai réussi à échapper à toutes ces grèves qui nous accablent, sauf une : celle de Radio France. Ses journalistes en sont à leur soixantième jour de grève et la négociation (avec plusieurs syndicats, mais pas la CGT) vient à peine de commencer. Qu'est-ce que ça peut me faire ? Mais enfin je ne peux pas écrire mon billet d'humeur hebdomadaire sans rester informé ! J'ai donc décidé de transformer cet arrêt de travail interminable en exploit et par conséquent, de le commenter. Je ne comprendrai jamais que, dans un monde singulièrement concurrentiel, on puisse oser ne pas travailler, laissant aux radios privées le soin de se tailler de nouvelles parts de marché. Loin des oreilles, loin du cœur. Certes, il faut compter avec les paresseux comme moi qui, loin de changer de longueur d'onde, laissent courir France Info, avec l'espoir bien peu solidaire que, entre deux chansons idiotes, mes confrères laissent filtrer un peu d'information. En même temps, la musique me repose. Je peux prendre mon petit déjeuner tranquillement sans sauter sur la télévision à l'annonce d'une nouveau sinistre social. J'en veux aux journalistes, de la même façon que le grand public ne saurait se passer d'eux, mais ne manque jamais une occasion de leur lancer des injures. Finalement, j'ai mon côté franchouillard.
Humeur
Loin des oreilles, loin du cœur
Publié le 30/01/2020
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3574
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