Lecteur assidu du « Monde », j'y découvre un arrêté paru au « Journal officiel » qui annonce un nouvel uniforme pour la préfète. Jusque là, j'avais toujours pensé qu'on engonçait ces pauvres dames dans une tenue protocolaire plutôt stricte qui les faisait ressembler à des officiers de l'armée mexicaine. Mais on peut toujours compter sur le féminisme et la bienveillance de l'État, qui souhaite maintenant leur offrir un uniforme de la vie quotidienne, lequel a moins d'éclat mais serait mieux adapté aux tâches courantes dépourvues de cérémonie. Sauf que, dans la panoplie des vêtements de style prêt-à-porter, on n'a trouvé rien d'autre que le blouson qui en fait, en quelque sorte, des ouvrières ou des clientes de bistrot. Qu'à cela ne tienne, les préfètes et sous-préfètes ne s'en plaignent guère, qui se montrent très attachées aux oripeaux officiels, képi et feuille de chêne inclus, car ils restent les symboles de la République. Personne n'a pensé que, pour exercer leur autorité, ni les préfets ni les préfètes n'ont vraiment besoin d'un uniforme chamarré et que l'occasion de s'habiller en civil en s'inspirant de Dior ou de Saint-Laurent a été perdue. Pourtant, que je sache, nombre de flics ne portent pas l'uniforme, pas plus que les généraux à la retraite qui pérorent à la télévision.
Humeur
La préfète en blouson
Publié le 21/11/2019
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3559
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