UNE ACTRICE principale préside à la création de Physiomer. Et pas des moindres puisqu’elle est l’un des quatre éléments considéré comme le berceau de toute vie sur terre. L’eau, donc, et plus précisément l’eau de mer, immensité liquide qui s’impose à hauteur de 71 % sur la surface du globe pour recouvrir quelque 360 700 000 km2. La mer, toujours, dont la richesse dépasse celle des innombrables variétés animales et végétales qu’elle abrite… Pour receler un autre trésor, minéral cette fois, le sel. Fruit du lessivage constant qu’opèrent les océans sur les roches et sédiments, il est également charrié par l’eau des rivières et des fleuves dans laquelle il s’est dissout après avoir séjourné dans le sol. Un litre d’eau de mer peut ainsi renfermer 30 à 40 grammes de sel, selon le lieu où il est prélevé. Le chlorure de sodium, qui le compose à près de 80 %, coexiste avec de nombreux autres composants minéraux, sels et oligo-éléments entre autres. En tout, ce sont 83 éléments biodisponibles qui sont présents dans l’eau de mer à température ambiante. Parmi les sels minéraux, on trouve le chlorure de sodium, le chlorure de magnésium, le sulfate de magnésium, le sulfate de calcium, le sulfate de potassium. Ils vont agir en faveur de l’organisme aux côtés des oligo-éléments, dont une quinzaine sont reconnus comme étant indispensables à son bon fonctionnement. Cuivre, manganèse, soufre, iode, fer, fluor, sélénium, silicium, zinc (…) jouent, en effet, pour nos cellules un rôle déterminant, initiant les réactions physiologiques.
Éléments protecteurs.
Ces éléments traces, présents en très faible quantité dans le corps, agissent comme des activateurs essentiels de nombreux mécanismes biologiques et ce dans différents domaines, digestif, circulatoire, musculaire, cérébral mais aussi respiratoire. René Hervé, fondateur du Laboratoire de la mer, avait-il pressenti l’étonnant pouvoir protecteur que renfermait la houle marine ? Sans doute l’avait-il deviné en observant la belle santé qu’affichaient durant l’été les enfants s’ébattant dans les vagues. Fort de ce constat, il imagine une formule à base d’eau de mer appliquée à la sphère nasale et développe, avec l’aide du médecin ORL Louis Traissac, la solution Physiomer. Et les composants marins qu’elle abrite vont déployer leurs étonnantes propriétés. Non contents de contribuer à la nutrition et à la croissance des cellules composant la muqueuse nasale, ils vont assurer au nez un parfait nettoyage. Cela grâce à la solution d’eau de mer qui les véhicule. Mais pas seulement. Le dynamisme avec lequel le liquide est propulsé dans la narine vient seconder l’effet des actifs naturels. C’est le principe du jet dynamique dont est doté Physiomer.
Fort de ses divers atouts, le dispositif médical est lancé, en association avec le laboratoire Sanofi, sous le nom de Physiomer Jet dynamique, en 1988. Avec pour fonction affichée de laver et de dégager le nez encombré, notamment en cas de rhume et de rhinite. Ses propriétés sont cependant plus larges : il diminue la viscosité du mucus et facilite son élimination ; il nettoie les fosses nasales et évacue les agents infectieux et allergènes ; enfin, il participe à la protection contre les infections. Sa formule est exclusivement composée d’eau de mer naturelle puisée au large de la baie de Saint-Malo, un lieu stratégique puisque les marées y sont les plus importantes d’Europe – atteignant 12 mètres d’amplitude – et que la qualité de l’eau y est notoire. Elle n’est cependant pas sans adopter quelques modifications pour répondre aux critères de Physiomer. Filtrée pour la débarrasser de ses impuretés (plancton, sable…), elle est ensuite traitée par électrodialyse afin de diminuer sa teneur en sel qui risquerait d’irriter la muqueuse nasale. Ainsi atteint-elle une concentration saline identique à celle du corps humain - ce, sans affecter les précieux minéraux qu’elle contient - et devient-elle isotonique. Elle est enfin stérilisée, en partie par le procédé technique d’ozonation, et préservée après chaque usage grâce à un système breveté de valve antireflux. Parfaitement respectueuse de l’organisme, comme le suggère la première syllabe de son nom Physio, pour « physiologique », elle peut s’utiliser chez l’enfant dès l’âge de 6 ans.
Sensibiliser à l’hygiène nasale.
Ce premier lancement va initier toute la philosophie de la marque qui, dès lors, met tout en œuvre pour s’adapter le plus précisément possible aux besoins des profils qu’elle vise. La seconde référence de la gamme en est la preuve puisqu’elle se destine notamment aux nourrissons, dès le premier mois de la naissance. Dotée d’un jet en microdiffusion, la solution permet en effet un lavage tout en douceur des minuscules fosses nasales du bébé. Elle est suivie d’une forme en spray utilisable à partir de deux ans. Bien d’autres lancements conçus selon des critères « sur mesure » vont venir renforcer la gamme : Physiomer Jet fort se destine aux adultes et enfants à partir de 15 ans ayant subi une opération ou un geste chirurgical occasionnant la formation de croûtes, sécrétions ou caillots dans les cavités nasales. Fortement propulsée, la solution est salutaire pour désobstruer le nez et le débarrasser des mucosités qui ont pu s’accumuler ; Physiomer Hypertonique, plus concentré en sel (22 grammes au lieu de 9 grammes), assure un effet décongestionnant efficace par son action osmotique naturelle. Il diminue la viscosité du mucus et facilite son élimination. Il est présenté en deux contenances, un format classique et un format « pocket » de 20 ml.
Les deux derniers lancements de la marque, effectués en 2005 et 2011, s’attachent respectivement à l’hygiène de l’oreille et au nez des plus petits. Le premier est un spray à diffusion spécifique en étoile pour éviter le contact direct avec le tympan. Toujours composée à 100 % d’eau de mer désodée et non diluée, la solution assure un nettoyage du conduit auditif externe en toute sécurité et aide à prévenir la formation des bouchons de cérumen. La toute dernière nouveauté est un mouche-bébé assorti de 5 filtres, un lancement qui n’est pas sans rappeler l’investissement dont la marque fait preuve en matière d’éducation et de sensibilisation des jeunes mamans à l’hygiène nasale des tout petits. Comme on apprend à se laver les mains, Physiomer met l’accent sur l’importance du simple geste qui consiste à laver régulièrement le nez de son bébé, favorisant ainsi la prévention des pathologies hivernales dont certaines comme la bronchiolite peuvent s’avérer redoutables. Une mission que la marque entend bien poursuivre dans les années à venir.
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