Des tablettes bien faites qui ne nécessitent pas d’en changer souvent, des smartphones aux écrans toujours plus grands et des ordinateurs portables plus fins et plus confortables expliquent le recul du marché : de 16 % en 2016 (175 millions de tablettes vendues dans le monde), après une baisse de 10 % en 2015. Cela ne signifie pas pour autant la mort des tablettes. Pour preuve Samsung, qui, après avoir accusé 20 % de ventes en moins l’année dernière, a présenté au Mobile Work Congress de Barcelone deux nouveaux produits séduisants.
Puissante avec son Snapdragon 820 et dotée nativement d’Android 7.0 Nougat, la Galaxy Tab S3 (23,7 x 16,9 cm et 6 mm d’épaisseur, 429 g dans sa version Wi-Fi et 434 g en LTE) se présente avec un stylet S-Pen et un clavier retravaillés et plus pratiques, avec surtout un écran (9,7 pouces) en Super Amoled et, c’est une première pour une tablette tactile, qui est HDR, pour profiter du contenu diffusé sur Netflix ou Amazon Prime Video. La tablette sera disponible à la fin du mois de mars au prix indicatif de 679 €.
Conscient cependant que la demande dépasse le loisir et la vidéo pour aller vers la productivité, le Coréen propose également deux tablettes/PC fines et légères, sous Windows 10, les Galaxy Book. L’une de 10,6 pouces (8,9 mm) avec un écran TFT Full HD et l’autre de 12 pouces (7,4 mm), plus haut de gamme, avec un écran 2K et une dalle Super Amoled, la seule à disposer d’un capteur photo dorsal. Les deux modèles (chacun en deux versions en fonction de la mémoire) sont compatibles avec les contenus HDR et fournis avec un clavier et un stylet S-Pen. En vente à partir de début juin contre 699 et 1 200 €.
Alors que le leader du marché (avec Apple) joue la continuité, Sony ouvre une voie nouvelle avec le Xperia Touch, un projecteur portable autonome, susceptible de remplacer bien des usages de la tablette. Associant un faisceau infrarouge à une caméra 60 IPS, il est capable de transformer n’importe quelle surface plane (mur, sol, plafond, table) en écran tactile de 23 pouces (environ 58,4 cm). Tournant sous Android 7.0 Nougat, il propose une véritable interface de tablette avec accès au Google Play Store et à YouTube.
Certes, tout n’est pas encore parfait (poids de presque 1 kg du projecteur, autonomie limitée à 1 heure, luminosité de 100 lumens) mais la commercialisation effective, dès le printemps (au prix malheureusement élevé de 1 500 €), d’un appareil sur lequel Sony travaille de longue date, ouvre de bonnes perspectives.
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