Bernard Roubinet, titulaire de la pharmacie centrale de la Valdaine, dans la Drôme, client Mach 4, a sensiblement modifié la typologie de ses ventes grâce à l’automatisation des tâches dans son officine.
n Ne plus tourner le dos au client.
« Le métier de pharmacien est un des rares métiers de commerce où l’on est obligé de tourner le dos au client, ce qui n’est guère satisfaisant. L’automatisation des tâches permet d’être beaucoup plus proche de lui. De plus, elle permet de mieux lisser le travail en période tendue, ce qui m’a beaucoup aidé quand j’ai eu trois maternités dans l’officine, guère facile à gérer en milieu rural. »
n Un aménagement difficile.
« La difficulté essentielle a été l’aménagement de l’officine pour accueillir la machine, puisqu’il a fallu percer des dalles au sol, ce qui a été coûteux. Nous avons choisi une machine qui cumule les avantages d’un automate et d’un robot afin d’avoir une distribution rapide des produits, et une gestion semi-automatique et automatique, notamment de nos stocks. Autre avantage, tout récent, la possibilité de lire les codes Datamatrix. »
n Une activité plus rentable.
« On aimerait que l’automatisation aille plus loin, plus en amont, de façon à ce que le grossiste puisse mettre directement les produits dans une benne, mais ils n’ont pas le droit de toucher aux produits, c’est donc impossible pour l’instant en l’état de la législation actuelle. Mais elle nous a déjà apporté beaucoup puisque que nous avons réduit la part des produits à 2,1 % de TVA, de 82 % de notre chiffre d’affaires il y a quelques années à 72 % environ aujourd’hui, au bénéfice des produits à 5,5 % et 19,6 % de TVA. Cela a donc augmenté de fait notre rentabilité. »
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