- Dans un contexte de changement climatique et de mondialisation des échanges, les maladies vectorielles ont tendance à apparaître dans des secteurs géographiques épargnés jusqu’alors, ou à réapparaître dans des secteurs où elles avaient disparu. Chaque année, des voyageurs infectés revenant de pays où sévissent ces maladies, « introduisent » ces virus en métropole. En 2012, on a ainsi dénombré en France métropolitaine 48 cas confirmés, tous importés, dont 42 cas de dengue et 6 cas de chikungunya. Les virus incriminés sont du genre ædes.
- Les symptômes sont le plus souvent de type grippal (fièvre, maux de tête, courbatures, douleurs articulaires), ils se manifestent dans les 3 à 14 jours (4 à 7 jours en moyenne) qui suivent la piqûre par le moustique. Le plus souvent bénignes bien qu’invalidantes, les deux maladies peuvent toutefois se compliquer de formes graves. Il n’existe ni traitement curatif spécifique ni vaccin. Le traitement est avant tout symptomatique, notamment de la douleur et de la fièvre.
- La lutte contre les moustiques est l’affaire de tous. La protection est à la fois individuelle (répulsifs, port de vêtements longs et amples durant les heures d’activité des moustiques) et collective. Aucune mesure n’est efficace à 100 % ; c’est la somme de mesures individuelles et collectives qui permet diminuer la transmission.
- Les personnes résidant dans une zone susceptible d’être concernée par une endémie ou une épidémie peuvent contribuer à diminuer ce risque en détruisant ou en asséchant les gîtes potentiels, que constitue toute réserve d’eau stagnante à l’extérieur ou à l’intérieur du domicile.
- En cas d’apparition d’une maladie fébrile pendant et dans les 7 jours suivant le retour d’un séjour, le voyageur doit consulter au plus tôt un médecin.
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Françoise Amouroux
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