Les gros dormeurs pourraient avoir un système immunitaire plus performant, ce qui leur permettrait de mieux se défendre contre les infections. C’est en testant cette hypothèse que l’équipe de Brian Preston de l’Institut d’Anthropologie Max Planck à Leipzig a montré que les espèces animales qui dormaient beaucoup avaient moins d’infections parasitaires et davantage de cellules immunitaires circulantes. Une fonction du sommeil pourrait être de garantir une quantité d’énergie à la restauration du système immunitaire, puisqu’à l’état de veille les ressources sont attribuées prioritairement aux activités de survie.
Le manque de sommeil, moins de sept heures par nuit, triplerait le risque de contracter un rhinovirus par rapport à des sujets qui dormiraient au moins 8 heures. Résultat d’une étude menée aux États-Unis auprès de 153 volontaires (hommes et femmes) de 37 ans en moyenne. Il leur a été demandé d’évaluer sur deux semaines leur durée de sommeil effectif. Puis au cours d’une période de quarantaine, ils ont reçu une inoculation nasale de rhinovirus. Ensuite ont été recherchés la survenue d’une rhinite, la présence du virus sur les muqueuses nasales et la montée d’anticorps au 28e jour. Les petits dormeurs avaient un risque majoré.
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