La thrombose artérielle est responsable de manifestations cardiovasculaires redoutables, notamment l’infarctus du myocarde, la maladie coronaire instable et l’accident vasculaire cérébral. La maladie coronaire tue plus de 50 000 patients par an. Coupable numéro un : l’athérosclérose. En effet, la thrombose artérielle survient le plus souvent sur les artères touchées par l’athérosclérose… Mais cette dernière est favorisée par des facteurs de risque dits modifiables qui doivent donc retenir toute notre attention. Il s’agit de l’hypertension artérielle, du diabète, du tabagisme, de l’hypercholestérolémie, de l’obésité et de la sédentarité. Que de messages à faire passer auprès de nos patients !
Il n’est pas inutile de répéter notamment que l’alimentation peut être à l’origine de la survenue et de la progression de la maladie athéroscléreuse. Les besoins quotidiens en calories varient avec le sexe, l’âge, le type d’activité, la dépense physique et l’état général. Apprenons à nos patients à connaître leurs besoins caloriques afin de surveiller leur alimentation et d’obtenir un poids stable. Par exemple, en cas d’activité faible (moins de 30 minutes d’activité physique par jour), une femme n’a besoin que de 1 800 Calories/j et un homme de 2 100 Calories/j. Pour cela, proscrire la prise alimentaire entre les repas, éviter les boissons alcoolisées et sucrées, les aliments riches en sucre, les plats en sauce et les fritures !
L’hypercholestérolémie impose quelques précautions alimentaires spécifiques : le but est de contrôler le mauvais cholestérol (LDL-cholestérol), avec des objectifs qui sont fonction du nombre de facteurs de risques cardiovasculaires associés. Les graisses saturées, d’origine animale, font grimper le taux de LDL-cholestérol. Cela signifie en pratique qu’il ne faut pas consommer plus de 15 g de graisses saturées par jour. La limite est vite atteinte : par exemple, une viennoiserie en apporte 8 g et 50 g de saucisson, 7 g !
Pour nos artères, le french paradox existe-t-il vraiment ? Cette apparente compatibilité entre un régime riche en graisses saturées et une faible incidence de la maladie athéroscléreuse a été attribuée, dans les années soixante, à une consommation régulière d’alcool sous forme de vin rouge. Aujourd’hui, il n’est pas clairement établi que ce phénomène est lié aux composants phénoliques du vin. D’autres facteurs non identifiés pourraient en être à l’origine.
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