Des réactions de photosensibilisation ayant été rapportées après application cutanée de kétoprofène (tendinites superficielles, entorses, contusions articulaires, arthrose des petites articulations, lombalgie aiguë…) – avec en outre le risque de réactions croisées avec des molécules chimiquement proches (fénofibrate, acide tiaprofénique, écrans solaires de type benzophénone… ; des réactions concomitantes semblent également possibles avec le triclosan, un antiseptique très largement utilisé, et certains parfums) – l’ANSM a rappelé en 2012 les règles de bon usage des formulations gels de ce produit.
C’est ainsi qu’il est recommandé aux pharmaciens de rappeler aux patients l'importance de suivre les mesures préventives contre le risque de photosensibilité au cours d'un traitement par un topique contenant du kétoprofène :
- Ne pas exposer les zones traitées au soleil, même en cas de soleil voilé, ou aux UVA en solarium pendant toute la durée du traitement et deux semaines après son arrêt ;
- Protéger les zones traitées du soleil par le port d'un vêtement
- Procéder à un lavage soigneux et prolongé des mains après chaque utilisation du gel
- Ne pas appliquer les gels de kétoprofène sous pansement occlusif
- Arrêter immédiatement le traitement en cas d'apparition d'une réaction cutanée
À savoir : la photosensibilité au kétoprofène pourrait durer plusieurs mois après l’arrêt des applications de gel (persistance prolongée du kétoprofène au sein de la peau ou dans des vêtements ou objets de contention ?).
3 questions à…
Françoise Amouroux
Cas de comptoir
Les allergies aux pollens
Pharmaco pratique
Les traitements de la sclérose en plaques
Alzheimer : l’immunothérapie ouvre de nouvelles perspectives