LE DIRECTEUR de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), Dominique Martin, nourrit à son tour la controverse sur la dompéridone, molécule commercialisée entre autres sous le nom de Motilium et Péridys et accusée d’effets indésirables cardiaques graves ainsi que de plusieurs centaines de décès par an.
Dans le « Figaro » en date du 23 avril, il pointe du doigt une surconsommation à la française. Le directeur de l’ANSM déclare que les Français utilisent « quatre fois plus de dompéridone que la moyenne de (leurs) voisins européens ». Et augmentent d’autant les risques encourus, notamment de mort subite.
Dominique Martin indique que les patients français sont très « demandeurs » de ce produit, d’où la surconsommation observée dans notre pays. Il réfute toutefois l’éventualité d’un retrait au seul motif de ce mésusage. Et d’affirmer : « On ne peut pas retirer du marché un médicament qui est dangereux notamment parce qu’il est mal utilisé (…) Nous considérons qu’utilisée dans de bonnes conditions, la dompéridone présente un rapport bénéfices/risques acceptable. »
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Françoise Amouroux
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