Une récente étude américaine de grande envergure montre qu’il n’existe pas de lien statistique entre la vaccination contre l’hépatite B, la vaccination anti-HPV ou toute autre vaccination, et l’apparition d’affection démyélinisante, en particulier de sclérose en plaques. Et ce, dans un délai de 3 ans après la vaccination. Toutefois, selon cette étude, il existe une augmentation significative du risque d’apparition d’affections démyélinisantes dans les 30 jours suivant l’administration d’un vaccin quel qu’il soit. Selon les auteurs, c’est la stimulation immunitaire provoquée par le vaccin qui pourrait précipiter le passage d’une phase asymptomatique à une phase symptomatique de la pathologie. « Une maladie infectieuse peut avoir le même effet », indique Daniel Floret (président du Comité technique des vaccinations) dans un article sur le site mesvaccins.net.
Ainsi, cette étude est rassurante car elle conforte la non-responsabilité des vaccins dans la genèse de maladies démyélinisantes et donne une explication sur le lien temporel entre la vaccination et la révélation de la maladie. L’étude a été réalisée à partir de la cohorte de la Kaiser Permanente de Californie, un système d’assurance-maladie américain ayant plus de 3,5 millions d’adhérents. Une affection démyélinisante a été diagnostiquée chez 780 patients entre janvier 2008 et septembre 2011 : 427 SEP, 177 névrites optiques, 122 myélites transverses, 33 manifestations isolées, 21 encéphalites post-infectieuses.
3 questions à…
Françoise Amouroux
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