Les facteurs de risque
Les étiologies de la toux sont nombreuses et variées en raison de la multiplicité des zones tussigènes. La toux peut avoir une nature :
- chimique : irritation des voies respiratoires par l’inhalation de gaz, de fumées (tabagisme actif et passif) ou de vapeurs ;
- thermique : liée à un refroidissement, la toux étant associée à une fièvre, des céphalées, une rhinite, des courbatures…
- inflammatoire, due à une allergie ou à l’asthme ;
- mécanique : par une fausse route ;
- infectieuse, telles que la coqueluche, la tuberculose, les pneumonies, la diphtérie…
- iatrogène : par les antihypertenseurs de la famille des inhibiteurs de l’enzyme de conversion provoquant la survenue d’une toux chronique quelques semaines après leur introduction. Elle cesse entre 4 et 6 semaines après leur arrêt.
- psychogène.
L’horaire de la toux est évocateur de certaines pathologies :
- nocturne : asthme, décompensation cardiaque chez un adulte hypertendu ou coronarien ;
- diurne : allergie, infection, pathologie liée à l’inhalation de produits chimiques…
- matinale : toux du fumeur pour « nettoyer » les poumons ;
- per-prandiale : troubles de la déglutition ;
- postprandiale : reflux gastro-œsophagien ;
- pendant un effort : asthme d’exercice.
Reconnaître les signes de gravité
L’orientation médicale est impérative devant :
- une cyanose : fausse route alimentaire, présence de corps étrangers dans les voies aériennes supérieures ;
- des expectorations rose saumoné et tachycardie, évocateurs d’un œdème aigu du poumon ;
- une toux chronique accompagnée de saignement : tuberculose, cancer broncho-pulmonaire ;
- une toux sèche et douleur thoracique violente, symptômes d’un pneumothorax ;
- une toux associée à une altération de l’état général et à des perturbations biologiques.
Prévention
Quelques règles d’hygiène simples limitent la survenue de la toux et ses récidives.
La première est la diminution ou au mieux l’arrêt du tabac, jusqu’à la guérison.
Le renouvellement de l’air des pièces d’habitation chasse les agents infectieux. L’air sec diminuant l’activité des cils de l’épithélium bronchique, il convient de ne pas surchauffer les pièces et d’humidifier l’atmosphère à l’aide d’un humidificateur ou d’un bol d’eau placé sur un radiateur non électrique. Également à éviter : les endroits surchauffés et les changements brusques de température.
L’hydratation du mucus est assurée par l’apport d’eau. En cas de toux, les infusions à base d’eucalyptus ou de thym peuvent être conseillées.
Ne pas faire l’impasse sur le mouchage et les lavages de nez réguliers, l’écoulement nasal postérieur étant l’une des plus fréquentes causes de toux.
Si la toux est plutôt nocturne et très gênante, la surélévation de la tête du lit améliore le confort du patient.
Enfin, les particules infectieuses étant expectorées au cours de la toux, le port de masque limite leur propagation au sein de l’entourage.
Les étiologies de la toux sont nombreuses et variées en raison de la multiplicité des zones tussigènes. La toux peut avoir une nature :
- chimique : irritation des voies respiratoires par l’inhalation de gaz, de fumées (tabagisme actif et passif) ou de vapeurs ;
- thermique : liée à un refroidissement, la toux étant associée à une fièvre, des céphalées, une rhinite, des courbatures…
- inflammatoire, due à une allergie ou à l’asthme ;
- mécanique : par une fausse route ;
- infectieuse, telles que la coqueluche, la tuberculose, les pneumonies, la diphtérie…
- iatrogène : par les antihypertenseurs de la famille des inhibiteurs de l’enzyme de conversion provoquant la survenue d’une toux chronique quelques semaines après leur introduction. Elle cesse entre 4 et 6 semaines après leur arrêt.
- psychogène.
L’horaire de la toux est évocateur de certaines pathologies :
- nocturne : asthme, décompensation cardiaque chez un adulte hypertendu ou coronarien ;
- diurne : allergie, infection, pathologie liée à l’inhalation de produits chimiques…
- matinale : toux du fumeur pour « nettoyer » les poumons ;
- per-prandiale : troubles de la déglutition ;
- postprandiale : reflux gastro-œsophagien ;
- pendant un effort : asthme d’exercice.
Reconnaître les signes de gravité
L’orientation médicale est impérative devant :
- une cyanose : fausse route alimentaire, présence de corps étrangers dans les voies aériennes supérieures ;
- des expectorations rose saumoné et tachycardie, évocateurs d’un œdème aigu du poumon ;
- une toux chronique accompagnée de saignement : tuberculose, cancer broncho-pulmonaire ;
- une toux sèche et douleur thoracique violente, symptômes d’un pneumothorax ;
- une toux associée à une altération de l’état général et à des perturbations biologiques.
Prévention
Quelques règles d’hygiène simples limitent la survenue de la toux et ses récidives.
La première est la diminution ou au mieux l’arrêt du tabac, jusqu’à la guérison.
Le renouvellement de l’air des pièces d’habitation chasse les agents infectieux. L’air sec diminuant l’activité des cils de l’épithélium bronchique, il convient de ne pas surchauffer les pièces et d’humidifier l’atmosphère à l’aide d’un humidificateur ou d’un bol d’eau placé sur un radiateur non électrique. Également à éviter : les endroits surchauffés et les changements brusques de température.
L’hydratation du mucus est assurée par l’apport d’eau. En cas de toux, les infusions à base d’eucalyptus ou de thym peuvent être conseillées.
Ne pas faire l’impasse sur le mouchage et les lavages de nez réguliers, l’écoulement nasal postérieur étant l’une des plus fréquentes causes de toux.
Si la toux est plutôt nocturne et très gênante, la surélévation de la tête du lit améliore le confort du patient.
Enfin, les particules infectieuses étant expectorées au cours de la toux, le port de masque limite leur propagation au sein de l’entourage.
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