En 2013, l’exposition globale des animaux aux antibiotiques a diminué de 7,3 % par rapport à 2012. Elle a ainsi atteint pour la première fois un niveau inférieur à celui de 1999, année de lancement du plan de surveillance par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). Le volume total des ventes d’antibiotiques a atteint 699 tonnes en 2013, contre 782 en 2013 et 913 en 2011. Entre 2012 et 2013, l’exposition aux antibiotiques a baissé de 6,6 % pour les bovins, de 5,4 % pour les volailles et de 4 % pour les porcs. Elle a en revanche augmenté de 3,6 % pour les lapins. En parallèle, l’antibiorésistance est également en recul, même si les disparités entre espèces sont importantes.
L’ANSES se félicite des « résultats positifs majeurs » obtenus, mais note que des efforts restent à faire. Chez les carnivores domestiques, par exemple, l’exposition aux céphalosporines de 3e et 4e génération a augmenté de 25 %, en particulier chez les chiens et les chats. Une tendance qu’il faudra rapidement inverser afin de respecter les objectifs du plan Ecoantibio 2017, qui prévoit une baisse de 25 % de la consommation d’antibiotiques chez les animaux d’ici à 2017.
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