Sur les 171 pharmacies que compte la ville rose, 30 à 40 sont en surnombre, une dizaine serait même invendable. Et si certaines cessions s’opèrent encore à 90 ou 95 % du chiffre d’affaires, le taux moyen des transactions n’atteint que 75 %. Ce tableau de la pharmacie toulousaine, dressé dans le quotidien « La Dépêche » par Claude Malgouyard, pharmacien du centre-ville et président du syndicat des pharmaciens de la Haute Garonne, est selon lui représentatif de la situation de l’officine dans les grandes villes françaises. « Toutefois, cette forte densité en centre-ville n’empêche pas un maillage convenable dans les autres quartiers », reconnaît-il, précisant que Toulouse a le privilège « de détenir une pharmacie ouverte uniquement la nuit, de vingt heures à huit heures, ce qui rend notre ville attractive pour la profession ». Sorti de Toulouse, le paysage de la pharmacie est plus contrasté. Légèrement supérieur à la moyenne nationale, le ratio de pharmacies, 39 pour 100 000 habitants, soit 1 097 au total, ne gomme pas la désertification qui menace certaines zones de la région Midi-Pyrénées. Selon les chiffres publiés par l’ARS en 2014, 6 % des 3 020 communes et 6 % des 1 075 pharmacies de la région se situent sur un territoire précaire en terme d’accès aux médicaments.
À Toulouse, une trentaine d’officines en surnombre
Publié le 09/01/2015
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Source : lequotidiendupharmacien.fr
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