Après l'annonce du plan pour lutter conte les ruptures de médicaments, la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) propose deux solutions supplémentaires au ministère de la Santé.
Très attendu, le plan présenté le 8 juillet par la ministre de la Santé pour lutter contre les pénuries de médicaments n'a pas manqué de faire réagir les grossistes-répartiteurs. Dans un communiqué, la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique (CSRP) « salue l'ambition d'Agnès Buzyn », mais formule, dans le même temps, deux propositions au ministère. La CSRP évoque la possibilité de mettre en place un dispositif de sortie de rupture, qui consisterait à « concentrer le réapprovisionnement du marché sur des établissements nationaux ou régionaux de répartition ». Un dispositif qui ne serait opérationnel que sur demande de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et permettrait une « allocation plus précise et plus rapide des quantités disponibles vers l'ensemble du réseau ». Une solution, qui selon la CSRP, « réduirait les délais de remise sur le marché ».
Une deuxième piste est suggérée par la CSRP pour garantir une distribution adaptée aux besoins des officines lorsque les fabricants ne peuvent pas alimenter le marché en quantité suffisante. Afin d'éviter les « phénomènes de surstockage », l'ANSM pourrait « définir une allocation de produits par officine et confier ensuite aux grossistes-répartiteurs le soin de distribuer les médicaments en tension d'approvisionnement ».
Les grossistes-répartiteurs se réjouissent, par ailleurs, d'être « enfin associés » au DP-Ruptures, dont la généralisation est envisagée par le ministère.
Relocalisation industrielle
Gel des prix sur le paracétamol pendant 2 ans : pourquoi, pour qui ?
Salon des maires
Trois axes d’action pour lutter contre les violences à l’officine
Auvergne-Rhône-Alpes
Expérimentation sur les entretiens vaccination
Excédés par les vols et la fraude à l’ordonnance
Des pharmaciens marseillais créent un groupe d’entraide sur WhatsApp