Marisol Touraine garantit l'indemnisation de toutes les victimes de la Dépakine « sans chipoter (...) rapidement et simplement », mais elle n'exclut pas que l'État puisse se retourner contre d'autres responsables.
« Je suis pour que ceux qui sont responsables paient et pas pour que tout le monde mette au pot », a-t-elle précisé, citant l'exemple de la responsabilité des Laboratoires Servier dans le scandale du Mediator. La ministre de la Santé répondait ainsi à la proposition du député socialiste Gérard Bapt d'une taxe sur tous les produits de santé pour financer le fonds d'indemnisation des victimes de la Dépakine qui doit être voté au Parlement avant la fin de l'année.
Sur RTL, dimanche, Marisol Touraine a reconnu que les autorités sanitaires avaient tardé à informer des risques encourus les femmes en âge de procréer traitées par Dépakine, tout en rappelant que ce médicament antiépileptique est « très important et très utile », et ne doit pas être retiré du marché.
Elle a également rappelé qu'une mission a été confiée à deux magistrats début 2016, qui consiste à « se prononcer sur le mécanisme de l'indemnisation, sur la date à partir de laquelle on va considérer que l'information devait être donnée (...) et sur les éventuelles responsabilités des uns et des autres ».
Avec l'AFP
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