J’ai égaré le carnet de vaccination de ma fille. Comment faire ?
Il suffit de prendre conseil auprès d’un professionnel de santé (médecin, pharmacien, infirmière, sage-femme) qui fera le point avec vous en fonction de l’âge de l’enfant et de son état de santé. Celui-ci pourra vous remettre gratuitement un nouveau carnet de vaccinations. Rappelons que pour les enfants, le carnet de santé sert aussi de carnet de vaccination.
Est-il vrai que l’on va bientôt vacciner les garçons contre les papillomavirus ?
C’est vrai. La Haute Autorité de santé (HAS) a en effet recommandé d’élargir cette vaccination à tous les adolescents de 11 à 14 ans révolus, donc garçons compris, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans révolus ; ce qui existait déjà dans d’autres pays. Cet élargissement devrait être intégré dans le calendrier vaccinal 2020. En effet, les hommes peuvent aussi développer des cancers liés aux papillomavirus (cancers du pénis, de l’anus, de l’oropharynx – notamment des amygdales) : 25 % des cancers provoqués par les HPV surviennent dans le sexe masculin. L’efficacité et la sécurité du vaccin sont similaires dans les deux sexes. Enfin, il faut savoir que la couverture vaccinale est encore trop faible en France, avec seulement 24 % chez les jeunes filles et jeunes femmes. Il y a donc encore beaucoup de chemin à parcourir !
Les associations de vaccins sont-elles aussi efficaces que des vaccins isolés ?
Absolument. Le système immunitaire du nouveau-né, totalement préservé de toute stimulation pendant la vie fœtale, est exposé dès la sortie de l’utérus à un déluge simultané de nouveaux éléments de l’environnement. De même les vaccins administrés aux nourrissons, fréquemment associés les uns aux autres afin de limiter le nombre d’injections, permettent-ils d’éduquer simultanément leurs défenses. Des études longues et rigoureuses vérifient que ces associations induisent les mêmes défenses immunitaires, de même intensité et de même durée, que les vaccins isolés. Le système immunitaire qui les reçoit peut aisément faire face à ces associations, discriminer chacun des produits ou « antigènes » vaccinaux, et induire une réponse immunitaire adaptée et une mémoire d’aussi bonne qualité que contre des vaccins administrés seuls.
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