Au mois d'octobre, environ 15 000 personnes se sont vu prescrire du Paxlovid. Un nombre insuffisant, selon Brigitte Autran, présidente du COVARS, dans un contexte de reprise de l'épidémie de Covid-19.
« Il faut prescrire davantage de Paxlovid, traitement contre le Covid-19 du Laboratoire Pfizer, indiqué chez les personnes à risque de Covid grave », a préconisé l'immunologue Brigitte Autran, qui préside le Comité de veille et d'anticipation des risques sanitaires (COVARS), le 28 novembre sur « France2 ». La scientifique annonce qu'il y a eu environ 15 000 prescriptions de Paxlovid durant le mois d'octobre : « Mais c'est encore insuffisant, il faut vraiment utiliser beaucoup plus ce médicament », a-t-elle jugé, rappelant qu'environ 1 000 personnes sont toujours en réanimation ou en soins critiques dans l'Hexagone en raison du Covid. En ayant recours au Paxlovid, de telles hospitalisations en soins critiques peuvent être évitées.
Le Paxlovid est un antiviral qui bloque la réplication du virus : « Sa prise dans les trois ou cinq premiers jours des symptômes empêche l'évolution vers des formes graves », évoque Brigitte Autran. Ainsi, tout patient à risque de Covid grave devrait avoir une ordonnance de Paxlovid avec lui : en cas de symptômes, il se fait tester et si le test est positif, il peut alors aller chercher rapidement du Paxlovid en pharmacie.
L'épidémie de Covid-19, qui a connu en France une brève accalmie après une vague au début de l'automne, est en train de repartir, selon les dernières données de l'agence Santé publique France. Dans ce contexte, Brigitte Autran a appelé les personnes âgées de plus de 60 ans et les personnes à risque à effectuer leur nouvelle dose de rappel. « Depuis le début de l'année, 8 millions de personnes se sont fait revacciner, cela n'est vraiment pas assez », a-t-elle souligné, estimant que les mairies doivent ouvrir des centres de vaccination.
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