Les services d’accès aux soins ont souvent été présentés comme l’une des solutions pour désengorger les urgences. Le gouvernement souhaite ardemment s’appuyer sur ce dispositif et l’a encore réaffirmé ce mercredi par la voix de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités. Devant les députés réunis dans l’hémicycle lors de la séance de questions au gouvernement, elle a commencé par rappeler ce chiffre. « Aujourd’hui dans notre pays, 52 000 personnes passent chaque jour dans les services d’urgences, dont 10 000 enfants. C’est la réalité de ce que nous vivons au quotidien, avec des équipes soignantes qui sont particulièrement mobilisées. »
Pour soulager les services d’urgences et leurs équipes, il faut mettre en place des solutions efficaces. L’engagement du gouvernement à accomplir cet objectif « est extrêmement concret » veut convaincre la ministre, nommée le mois dernier. « La semaine dernière dans cet hémicycle, le Premier ministre est revenu sur le service d’accès aux soins (SAS), a-t-elle rappelé. Nous avons actuellement une soixantaine de SAS dans notre pays, qui réunissent des libéraux et des professionnels hospitaliers. L’objectif c’est que d’ici l’été, nous ayons des SAS dans chacun des départements. Un SAS dans chaque département c’est la certitude d’avoir une réponse médicalisée en fonction des besoins de chaque patient », a-t-elle affirmé.
C’est le 24 avril 2023, que François Braun, alors ministre de la Santé, avait annoncé le lancement de la mission chargée d’accompagner la généralisation du Service d’accès aux soins dans toutes les régions de France.
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