Parallèlement au rappel de lots de Champix contenant de la
N-nitroso-varénicline, Pfizer suspend temporairement la distribution de sa spécialité dans le traitement tabagique.
La première alerte était tombée le 6 juillet, date à laquelle deux lots de Champix avaient été retirés du marché. De la N-nitroso-varénicline ayant été mise en évidence à des taux supérieurs aux limites acceptables, le Laboratoire Pfizer a décidé d’interrompre momentanément les livraisons de sa spécialité indiquée dans le traitement tabagique « dans l’attente des résultats de tests supplémentaires en cours ». Pour autant, précise l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), à l’origine de cette seconde alerte, « sur la base des données disponibles, il n’y a pas de risque immédiat pour les patients traités par ce médicament ».
Cependant, l’arrêt des livraisons entraînant des ruptures de stocks, les patients actuellement sous traitement devront se voir prescrire un produit alternatif. « Les alternatives thérapeutiques sont les traitements nicotiniques de substitution (TNS) et le bupropion », précise l’ANSM. Elle rappelle que selon le RCP de Champix « à la fin du traitement, l’arrêt de Champix a été associé à une augmentation de l’irritabilité, de l’envie de fumer, de la dépression, et/ou de l’insomnie pour tout au plus 3 % des patients ».
L’ANSM recommande par ailleurs aux professionnels de santé de ne pas initier de nouveaux traitements par Champix.
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