Dès jeudi, il ne sera plus possible de renouveler les traitements des patients sans prescription valide. Ce dispositif exceptionnel instauré au début de la crise sanitaire prend fin. À l’exception du renouvellement des traitements substitutifs aux opiacés qui sera possible jusqu'au 10 juillet.
À partir du 11 juin, les traitements des patients chroniques, des médicaments hypnotiques ou anxiolytiques, des médicaments stupéfiants ou assimilés, ainsi que les dispositifs médicaux pour les traitements chroniques, ne pourront plus être renouvelés automatiquement par le pharmacien.
Cette disposition exceptionnelle avait été mise en place dès le 15 mars, pour permettre aux patients de sécuriser leur traitement sans risquer la contamination dans un cabinet médical. Cette mesure avait été ensuite reconduite plusieurs fois en raison de la prolongation de l’état d’urgence sanitaire. Le 18 mai toutefois une restriction avait été introduite dans le texte : ce renouvellement ne pouvant être réalisé que « lorsque le patient est dans l’impossibilité de consulter son médecin ». Il est désormais nécessaire que les patients consultent à nouveau leur médecin. Les pharmaciens sont d’ailleurs invités à diffuser ce message au comptoir.
À noter que les traitements substitutifs aux opiacés (méthadone et buprénorphine) bénéficient encore de l’exception et pourront être renouvelés jusqu’au 10 juillet 2020.
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