Une pharmacie située dans un centre commercial de Rennes a été victime d'un cambriolage dans la nuit de jeudi à vendredi. Malheureusement pour eux, les malfaiteurs n'auront pas pu profiter très longtemps de leur butin…
C'est une histoire de cambriolage de pharmacie en apparence semblable à toutes les autres que le quotidien « Ouest-France » a évoqué dans ses colonnes la semaine dernière. Il est 3 heures du matin dans la nuit du 17 au 18 mars quand deux individus décident d'entrer par effraction dans l'officine du centre commercial Sarah Bernhardt à Rennes. Après avoir forcé la porte d'entrée automatique, ils se dirigent vers l'objet de leur désir, les tiroirs-caisses. Ils les vident et sortent de l'établissement, satisfaits d'avoir réussi leur coup. Une question les assaille alors : à combien s'élève le montant du pactole ? Pas question de se faire attraper en comptant l'argent. Ils escaladent des grilles et se retrouvent alors dans un lieu en apparence idéal pour se mettre au calme. Il est désormais temps pour eux d'avoir une idée plus précise de l'étendue de leur fortune.
Alors que leur opération se déroulait sans accroc jusque-là, les deux jeunes hommes viennent en fait de commettre une invraisemblable erreur. Le lieu dans lequel ils viennent de pénétrer n'est autre que… la caserne de la gendarmerie. De retour à leur domicile, sis au même endroit, des gendarmes en civil tombent presque nez à nez avec les intrus, qui parviennent tout de même à s'échapper. S'ils ont réussi à fuir, ils ont été contraints de laisser sur place leur précieux butin.
L'histoire aurait pu s'arrêter là. Passés près de la correctionnelle, les cambrioleurs auraient pu se résoudre à jouer la carte de la discrétion en espérant que les investigations menées par les gendarmes ne permettent pas de remonter jusqu'à eux. La raison ne put finalement rien contre l'appât du gain. Le lendemain matin, ils décident de revenir sur les lieux, résolus à retrouver les tiroirs-caisses abandonnés la veille. Dans la vie, malheureusement, la chance ne passe souvent qu'une seule fois. À nouveau repérés par les gendarmes, ils n'éviteront alors pas l'interpellation.
Placés en garde à vue, les deux larrons, mineurs, seront présentés devant un juge. Le premier a été remis en liberté en attendant son jugement, le second a été placé en foyer. « Il n’y avait pas le moindre billet dans les tiroirs-caisses, à peine quelques pièces », explique l'une des salariées de l'officine visitée. Une information qui atténuera peut-être (un peu) la déception des cambrioleurs.
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