Mobilisés depuis de longs mois auprès de leurs aînés pour combattre le virus, les étudiants en pharmacie, tout comme l’ensemble des étudiants en santé, refusent de voir leur formation sacrifiée. Dans une campagne intitulée « Mes études, Votre santé », relayée sur les réseaux sociaux, ils crient leur détresse psychologique.
Des moyens pour l’enseignement supérieur afin de financer la réforme d’accès aux études de santé. C’est ce que réclament les six associations d’étudiants en santé (pharmacie, médecine, maïeutique, odontologie, kinésithérapie et soins infirmiers).
Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, les présidents de ces associations déclarent qu’ils ne toléreront pas la souffrance psychologique de leurs pairs qui voient leur formation sacrifiée. « Après des mois de négociations, la réforme patine, les universités ne sont pas prêtes, nous ne resterons pas muets face à cela », dénonce ainsi Antoine Leroyer, président de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF).
La détresse des étudiants, provoquée par le manque d'informations en provenance des universités et par les incertitudes concernant le calendrier des examens, est accrue par le confinement.
Un rapport sur la base des constats établis par les étudiants sur le défaut d'application des mesures de la réforme, sur l'absence d'anticipation de la part des pouvoirs publics et sur l'émergence de nouveaux problèmes sera remis jeudi aux ministères de la Santé et de l'Enseignement supérieur.
Lancée hier sous le hashtag #PronosticMentalEngagé, la vidéo a déjà été vue plus de 14 000 fois sur Twitter.
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