Enseignement supérieur

Nice veut sa faculté de pharmacie

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Publié le 07/11/2023

Crédit photo : Université Cote d'Azur

À Nice, cinquième ville la plus peuplée de France, il est aujourd'hui impossible de suivre des études de pharmacie. Une incongruité dénoncée par le maire de la ville, Christian Estrosi (Horizons), qui a récemment envoyé une lettre au gouvernement pour demander l'ouverture d'une faculté de pharmacie dans sa commune.

Aujourd'hui, un jeune Niçois qui souhaite devenir pharmacien doit aller au minimum jusqu'à Marseille pour y faire ses études. Une situation que le maire de Nice veut voir évoluer. Dans un courrier daté du 12 octobre et adressé à Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, et à Aurélien Rousseau, ministre de la Santé, Christian Estrosi demande le droit de créer une faculté de pharmacie sur le territoire de sa commune, et ce le plus rapidement possible. « Actuellement Nice fait exception sur le territoire national en ne possédant pas de faculté de pharmacie au sein d’Université Côte d’Azur, pourtant dotée de toutes les grandes formations médicales et paramédicales », déplore l'édile. « Notre territoire manque aussi cruellement de personnel officinal et de pharmaciens-chercheurs, ce qui a pour conséquence de freiner le développement de nos entreprises du secteur de la santé », explique-t-il en sus, pour justifier l'importance de proposer un cursus pharmacie à Nice.

Comme le rappelle le média local « Nice Premium », un dossier de demande d’ouverture de ce département de pharmacie a déjà été déposé par la mairie et par la Métropole Nice Côte d'Azur. Il aurait déjà reçu un premier avis favorable du ministère de l'Enseignement supérieur. À terme, l'objectif est d'ouvrir ce département pharmacie dans un nouveau campus, qui réunira toutes les formations médicales et paramédicales sur un même site. L'ouverture de ces locaux n'est toutefois pas prévue avant 2027 et pour Christian Estrosi, il n'est pas question d'attendre cette date pour que les jeunes Niçois puissent suivre des études de pharmacie dans sa ville. L'ex-ministre compte en effet ouvrir « une première promotion dès la rentrée 2024, avec 40 places non prélevées sur le numerus clausus de la faculté de pharmacie d’Aix-Marseille Université ».