Covid : 5,4 % des cas sont des réinfections

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Publié le 04/04/2022

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Crédit photo : Phanie

L'épidémie de Covid repart à la hausse pour la troisième semaine consécutive, avec plus de cas et plus d'hospitalisations, mais - heureusement - un nombre de décès en diminution. Autre phénomène d'intérêt : les réinfections, qui concernent désormais plus de 5 % des cas.

Au total, 5,4 % de l’ensemble des cas confirmés de Covid-19 sont des réinfections, selon les résultats des tests réalisés la semaine du 14 au 20 mars. « Les cas possibles de réinfection sont définis comme l’ensemble des personnes ayant présenté au moins deux tests positifs enregistrés dans la base de données SIDEP (quel que soit le type de test) effectués à 60 jours d’intervalle ou plus, avec une date de prélèvement comprise entre le 1er janvier 2021 et le 20 mars 2022 inclus », précise Santé publique France.

Ces réinfections concernent plutôt des personnes jeunes : dans la moitié des cas, elles sont âgées de 18 à 40 ans. De plus, 88 % des cas possibles de réinfection avaient un résultat évocateur d’Omicron. Pour expliquer cette tendance à la hausse des réinfections dans le contexte actuel, Santé publique France avance deux raisons : « La hausse de la circulation du SARS-CoV-2 observée depuis plusieurs semaines en France » et « l’émergence du sous-lignage d’Omicron BA.2 ».

En effet, lors de la semaine du 21 au 27 mars, la circulation du SARS-CoV-2 s’est intensifiée sur l’ensemble du territoire, confirmant la reprise de l’épidémie pour la troisième semaine consécutive. Le taux d’incidence a dépassé le seuil de 1 000 cas pour 100 000 habitants dans toutes les régions métropolitaines. Les taux les plus élevés étaient observés chez les 10-19 ans et les 30-49 ans. Les nouvelles hospitalisations ont elles aussi augmenté, tandis que le nombre de décès continuait de diminuer. Enfin, les données de séquençage confirment la dominance d’Omicron en France, qui représentait plus de 99,9 % des séquences interprétables la semaine du 14 mars, et c’est le sous-lignage BA.2 du variant Omicron qui est aujourd’hui majoritaire en France, avec 84 % des séquences analysées.