Les Ordres des professionnels de santé s’associent pour appeler d’une seule voix à « la continuité des soins pour tous » pendant le confinement, alors que la France « s’apprête à vivre une période pandémique plus virulente et plus dure encore que la première ».
De l’expérience tirée du premier confinement, il apparaît comme une évidence que la continuité des soins doit impérativement être garantie lors du second confinement de la France qui a débuté vendredi dernier. C’est dans ce cadre que les sept Ordres de professionnels de santé (médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes, infirmiers, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes, pédicures-podologues) signent un communiqué commun pour éviter les pertes de chance constatées lors du premier confinement en raison de retards de diagnostic et de prises en charge, de déséquilibres dans des pathologies chroniques et de complications qui n’auraient pas eu lieu si les patients avaient continué à consulter. Les Ordres « se mobilisent collectivement pour garantir la continuité des soins et incitent fortement l’ensemble des patients à continuer de consulter leurs praticiens, y compris de ville, notamment dans le cadre du suivi de leurs pathologies et de leurs traitements ».
Ils rappellent que cabinets et les officines restent ouverts et peuvent assurer les soins de premier et de second recours « en présentiel ou dans le cadre de la téléconsultation, du télésoin et des soins à domicile ». Les Ordres tiennent également à rassurer les personnes fragiles sur la « qualité de la prise en charge dans des conditions optimales de sécurité sanitaire respectant les recommandations professionnelles et les mesures de protection des patients ». Ces derniers, munis de leur attestation de déplacement dérogatoire, peuvent donc bénéficier, en toute sécurité, de consultations et de soins en présentiel lorsqu’ils ne peuvent être assurés à distance.
« En cette période de pandémie, chaque Français, qu’il soit dans une situation de fragilité nécessitant un suivi régulier ou qu’il ait ponctuellement besoin de consulter, doit continuer à contacter son professionnel de santé (…) Il en va de la santé de chacun, à laquelle nous ne saurions renoncer, même dans cette période particulière. »
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