MSD France dévoile les résultats d’un baromètre Ipsos sur la perception et le comportement des mères d’adolescents dans la prévention des maladies liées aux papillomavirus humains (HPV). Il révèle une progression de la proportion de mères se disant bien informées sur les HPV (de 56 à 70 % en un an), ainsi qu’un plébiscite de la vaccination en pharmacie.
Lancée en octobre dernier, la campagne de vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) dans les collèges pour les élèves de 5e n’a pas atteint les objectifs fixés. Près de 117 000 élèves, soit 13 à 15 % du total auraient été vaccinés, alors que le gouvernement visait un taux de vaccination de 30 %.
Toutefois, cette campagne n’a pas été menée en vain. En effet, un baromètre Ipsos, dont les résultats ont été révélés par le Laboratoire MSD France, la campagne a augmenté la couverture médiatique et le partage d’informations sur les HPV, ce qui a amélioré les connaissances générales des mères d’adolescents. Ainsi, 70 % d’entre elles se considèrent comme bien informées sur le sujet, contre 56 % l’année dernière. Pour Clarisse Lhoste, présidente de MSD France, « Les premiers retours de la campagne vaccinale à l’école en France confirment la pertinence de la démarche. Les efforts visant à informer et sensibiliser les parents doivent se poursuivre et s’intensifier ! »
L’extension des compétences vaccinales des pharmaciens, mis à contribution durant cette campagne, est aussi plébiscitée par les sondées. Faire vacciner leur enfant en pharmacie sans passer chez le médecin est considéré comme une option « pertinente » par 76 % des sondées. Cependant, elles n’étaient que 36 % à connaître cette possibilité avant le baromètre. « Chaque opportunité de sensibiliser les adolescents avant qu’ils ne sortent du bon créneau des recommandations vaccinales est à saisir ! Il convient désormais de le faire savoir davantage », déclare Mehdi Djilani, président de Totum Pharmaciens, qui ajoute que « les 13,2 millions de doses de vaccins administrés au cours de l’année 2023 confirment que le pharmacien s’est aujourd’hui saisi de son rôle d’acteur de la prévention vaccinale ! »
Malgré ces résultats encourageants, l’enquête met en évidence certaines idées reçues qui persistent et freinent l’augmentation des couvertures vaccinales. Ainsi, si plus de 80 % des répondantes (indépendamment de l’âge ou du sexe de leur enfant) perçoivent les HPV comme une maladie répandue, elles sont 50 % à penser que leur enfant n’est pas à risque. En outre, 25 % des mères de garçons hésitent à vacciner leur enfant contre les HPV, contre 10 % seulement des mères de filles. La preuve qu’il est encore nécessaire de « désexualiser la prévention des HPV », selon Laure Roulle, la présidente de l’association NoTaboo.
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