La responsabilité humaine du réchauffement climatique, c’est comme Dieu. On y croit ou on n’y croit pas. Comme tous les dieux passés et à venir, celui-ci a donné lieu à une religion, avec ses ayatollahs, prêts à vous vous envoyer ad patres s’ils ne parviennent pas à vous convertir. Tout cela exige beaucoup de courage de l’athée en chef, j’ai nommé Claude Allègre. Il est vrai qu’il a fait du combat contre l’intégrisme écologique son fonds de commerce. Et l’ancien ministre est d’autant plus convaincant que les mensonges ou les erreurs des fameux « experts », ces mollahs si prompts à nous terroriser, sont la risée de l’opinion mondiale -qui a surtout peur de faire face à ses responsabilités. L’ennui vient de ce que le pourfendeur du califat mondial de l’environnement fait lui-même l’objet d’une vive contestation et que, dans son livre le plus récent, il aurait commis des fautes, inexactitudes ou contre-sens. La vraie question reste posée : peut-on ne pas y croire quand tout le monde y croit ? La réponse est claire : tant qu’il y aura des vicaires, ils vous enregimenteront.
› RICHARD LISCIA
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