Un étudiant en quatrième année de pharmacie a trouvé la mort dans la nuit du 13 au 14 septembre en Belgique. Le drame, intervenu lors d'un week-end d'intégration, a poussé le ministère de l'Enseignement supérieur à réagir.
Âgé de 23 ans, un étudiant en quatrième année de pharmacie à l'université de Rouen est décédé en Belgique, dans la nuit du 13 au 14 septembre, lors d'un week-end d'intégration organisé par les étudiants de l'université de Picardie Jules-Verne (Amiens). Le jeune homme participait « à titre individuel » à cet événement.
Ce drame a conduit la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, à recevoir les fédérations d'associations étudiantes, ce 17 septembre. L'étudiant aurait été renversé par une voiture et il y a « une forte probabilité pour que l'alcool soit en jeu », selon les propos de Frédérique Vidal.
De son côté, Gautier Davrainville-Simonato, président de l'Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) estime qu'il est impossible d'interdire ces week-ends d'intégration mais qu'il faut, au contraire, « renforcer l'accompagnement durant leur préparation ». Il participera, aux côtés des autres associations d'étudiants en santé, à une nouvelle réunion la semaine prochaine. En 2018, la ministre avait mis au point une charte afin d'obliger les organisateurs de ces soirées à préciser leur budget, les quantités d'alcool prévues, ainsi que les « risques accidentels liés au lieu ». Un document qui sera « révisé », comme l'a confirmé le président de l'ANEPF.
Président de l'université de Rouen, Joël Alexandre a lui aussi tenu à s'exprimer lors d'une conférence de presse. Il pointe du doigt le « manque d'infrastructures » susceptibles d'accueillir les week-ends d'intégration dans la région rouennaise, ce qui pousse, selon lui, les étudiants à les organiser « fréquemment » à l'étranger. Joël Alexandre a également rappelé que ces soirées faisaient l'objet, depuis plusieurs années, de « dispositifs de prévention et de formation », au sein de son université. Mise en place dès lundi matin, une cellule d'aide et de soutien psychologique restera ouverte « aussi longtemps que nécessaire ». Le président de l'université de Rouen a également précisé qu'un dispositif spécial avait été déployé, en Belgique, pour la « quinzaine d'étudiants présents lors du drame ».
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