LES AMÉRICAINS L’adorent, les Européens, en particulier les Français, un peu moins. La raison de ce désamour entre la Jetta et son public tient essentiellement à son architecture dite « trois volumes ». Dédaigneusement affublée du sobriquet de « Golf sac à dos », la Jetta soutient mal la comparaison avec sa sœur aînée. Ses parents ont pourtant déployé de louables efforts pour la rendre attractive. Sans grand succès, même si elle peut s’enorgueillir d’avoir conquis 14 millions de clients dans le monde depuis 36 ans.
Les choses se sont à peine arrangées avec l’arrivée de la Jetta hybride première génération, aujourd’hui relayée par une version légèrement restylée, équipée de la planche de bord de la Golf VI, du volant de la Golf VII et de la connectivité Car-Net.
Au-delà de ces considérations, on se demande bien pourquoi une Jetta hybride bis et pas une hybride rechargeable ? La réponse est simple : la plateforme de l’actuelle Jetta (donc celle de la Golf VI) exclut d’accueillir cette technologie. En attendant la future Jetta, Volkswagen persiste et signe dans la voie de l’hybride non rechargeable. Il est vrai qu’essence et diesel confondus, les hybrides représentent 3 % du marché, soit 60 000 unités, contre 0,6 % seulement pour l’électrique. Pas question donc de laisser le champ libre à la Toyota Prius.
Associée au 1,4 l TSI 150 ch essence, la Jetta hybride 2015 accueille des batteries au lithium ion. La puissance cumulée (170 ch) lui permet de se positionner favorablement (4,1 l et 95 g) par rapport à sa rivale japonaise épaulée par un quatre cylindres essence 1,8 l, 136 ch. À une nuance de taille près : la Prius est également livrable en hybride rechargeable ainsi qu’en configuration monospace (Prius+, hybride simple).
Comme toujours, les consommations fournies par le constructeur sont à prendre avec des pincettes. Tout dépend du type de conduite adopté. Nonobstant cette remarque, la Jetta hybride, boîte DSG 7, dont l’autonomie en électrique pure (27 ch) est limitée à 2 km, est d’un commerce agréable.
La surcharge pondérale (103 kg par rapport à la version essence classique) due à la présence des batteries n’a en vérité aucune influence sur son comportement routier. Le seul aspect négatif – tout est relatif – concerne le coffre, dont la capacité est ramenée à 374 l du fait de la présence des batteries sous le plancher.
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