Le congrès de la Fédération française des maisons et pôles de santé (FFMPS) s'est tenu la semaine dernière à Dijon sur le thème « Pluripro : découvrir et se découvrir en équipe ». Un programme dense pour les 1 200 congressistes : une vingtaine d'ateliers, quatre séances plénières, deux tables rondes. L'un des ateliers, animé par le Dr Étienne Deslandes, médecin généraliste dans le Puy-de-Dôme, a retenu l'attention de la rédaction du « Généraliste ». Le sujet : « Soins non programmés : jusqu'où aller dans le partage de compétences ».
Huit groupes ont été constitués pour travailler spécifiquement sur une problématique santé. Ainsi la lombalgie aiguë pourrait être prise en charge par le kinésithérapeute ou l'ostéopathe, l'ongle incarné par le podologue, l'infection urinaire par l'infirmier, le pharmacien, la sage-femme et le laboratoire d'analyses médicales. Le groupe de travail dédié à cette dernière pathologie imagine « un examen clinique standardisé et rapide avec prise de tension, prise de température et contact lombaire » afin d'écarter le risque de pyélonéphrite. Il évoque également l'utilisation du DMP pour éviter toute interaction médicamenteuse et être en capacité de repérer une cystite à répétition en cas de nomadisme médical.
En séance plénière, Brigitte Bouzige, première vice-présidente de la FFMPS et titulaire dans le Gard, n'a pas manqué d'évoquer la place du pharmacien dans la coordination des soins et envisage un jour « la création d'un pharmacien de pratiques avancées » dont il faudra « définir les nouvelles compétences », à l'image des infirmiers de pratiques avancées.
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