Federgy, la chambre syndicale des groupements et enseignes de pharmacie, et l'Union des groupements de pharmaciens d'officine (UDGPO) annoncent que leurs adhérents vont - sans délai- vendre des masques chirurgicaux à la population.
Las d'attendre une réponse ministérielle en dépit des multiples appels de la profession, les groupements représentés par leur chambre syndicale, Federgy, et l'UDGPO, ont décidé de passer aux actes. Ils annoncent leur intention de vendre des masques chirurgicaux à la population qui « en fait une demande toute légitime ».
« Nous avons les moyens d'approvisionner nos adhérents avec des masques conformes à la réglementation, importés légalement en France », déclarent Alain Grollaud, président de Federgy, et Laurent Filoche, président de l'UDGPO. Les groupements membres de ces deux entités totalisant plus de 11 000 pharmacies adhérentes, ce sont donc plus d'une pharmacie sur deux qui, demain, sera en capacité de distribuer des masques aux Français. Federgy et l'UDGPO rappellent que cette commercialisation se fera avec une traçabilité très stricte de ces masques, qui ne pourront être confondus avec la dotation des stocks de l’État ou des ARS.
« Ils seront destinés par ordre de priorité : à l’utilisation par le personnel des officines (notamment aux préparateurs en pharmacie, oubliés des dotations de l'État) et aux pharmaciens eux-mêmes, à la vente aux professionnels de santé, en complément de la dotation de l'État, à la vente aux patients disposant d’une ordonnance, et enfin à la vente au public, en priorisant les catégories devant poursuivre une activité professionnelle et/ou présentant des facteurs de risque », précisent les groupements. Laurent Filoche préconise par ailleurs un prix de vente à prix coûtant, soit environ d'un euro pièce.
Les groupements expliquent leur démarche par la nécessité de répondre à une demande pressante de la population souhaitant se prémunir contre la propagation du Covid-19. Ils ont également été motivés par leur impuissance face à une situation paradoxale : « de nombreux distributeurs, qui n’ont pas participé à l’effort national de distribution des masques dans la première période de pénurie -qui avait nécessité un arrêté de réquisition qui a pris fin le 23 mars- ont décidé de distribuer des masques. »
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