Une vaste opération internationale, baptisée PANGEA III, destinée à lutter contre la vente illicite de médicaments sur Internet vient d’impliquer plus de 40 pays, dont la France. Cette opération s’est déroulée du 5 au 12 octobre 2010 et a donné lieu à des arrestations dans le monde entier, ainsi qu’à la saisie de milliers de médicaments potentiellement dangereux. Cette démarche est intervenue avec la participation des services de police, des douanes et des autorités compétentes en matière de médicaments et a reçu le concours des fournisseurs d’accès à Internet (FAI), des fournisseurs de systèmes de paiement et des sociétés de messagerie.
En France, l’opération PANGEA III a fait l’objet d’une phase préparatoire en juillet 2010 via une veille sur Internet pour identifier des sites illégaux, conduite par les services de gendarmerie et de police spécialisés dans la cyberdélinquance et par l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé). Tous les sites hébergés à l’étranger et proposant des médicaments aux consommateurs français ont fait l’objet d’une transmission aux autorités étrangères concernées via Interpol.
Les sites hébergés en France ont été l’objet d’opérations judiciaires réalisées sous l’égide des parquets de Paris, Clermont-Ferrand, Lille, Nantes, Bobigny, Versailles et Pontoise, par les enquêteurs de la police et de la gendarmerie nationale et avec le concours des inspecteurs de l’AFSSAPS. L’opération PANGEA III a ainsi permis une série d’arrestations et la saisie de médicaments et de dispositifs médicaux potentiellement dangereux qui pourront conduire au démantèlement de réseaux illicites. Les produits saisis en France sont essentiellement des produits indiqués dans les troubles de l’érection, des produits utilisés dans le milieu sportif pour accroître les performances (anabolisants stéroïdiens, clenbutérol, tamoxifen, clomifène, hormone de croissance, éphédrine), des médicaments de diverses classes thérapeutiques (anxiolytiques, hypnotiques, antiulcéreux, antidiabétiques, antispasmodiques, diurétiques), mais aussi des dispositifs médicaux tels les lentilles de contact et les solutions de rinçage pour lentilles. Tous les produits d’origine incertaine ou potentiellement falsifiés saisis seront analysés dans les laboratoires de l’AFSSAPS.
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