Valenciennes et sa couronne

VALENCIENNES, avec une population de 42 426 habitants en 2006 a connu une croissance annuelle de 0,4 % proche de la moyenne nationale.

La communauté d’agglomération avec 210 000 habitants, soit plus de 4 fois et demi par rapport à Valenciennes, a connu en revanche une légère baisse. La zone limitrophe retenue pour l’étude comporte, outre Valenciennes, les 9 communes les plus proches regroupant 119 687 habitants.

Cette couronne autour de Valenciennes a vu sa population décroître légèrement, sa densité de population étant de 1 400 habitants au km² contre 3 065 habitants/km² pour Valenciennes.

La commune compte 18 pharmacies, soit une officine pour 2 292 habitants (2 107 en population équivalente). Ce qui traduit un très fort taux d‘équipement officinal. S’agissant des 9 communes de la couronne, avec 30 officines dont une pharmacie mutualiste, la densité officinale est d’une pharmacie pour 2 575 habitants (1 800 en population équivalente).

Niveau de demande et densité officinale par iris.

La carte en dégradé de bleu visualise les disparités du niveau de demande par habitant d’un iris à l’autre. Le meilleur iris (0601-Mons-Romainville) se situant à plus de 1,5 fois la moyenne nationale. En position inverse, l’iris (0102-Fenelon à Beuvrages) avec un niveau de demande de l’ordre du quart de la moyenne nationale, ce très faible niveau s’expliquant par un très modeste pouvoir d’achat et très peu de personnes âgées.

La carte fournit également le positionnement des pharmacies en nombre, par iris. La pharmacie mutualiste d’Anzin étant très proche de Valenciennes. L’iris du centre-ville avec 4 officines dispose d’une pharmacie pour 650 habitants, chacune d’elles contribuant à couvrir une demande liée non seulement au domicile, mais aux flux de passage et spécialement ceux liés au centre commercial Cœur de ville 1.

Potentiel de chiffre d’affaires par iris et poids théorique de la parapharmacie.

La carte en dégradé de rouge fournit par iris le potentiel de chiffre d’affaires médicament. Ce potentiel varie de 0,27 million d’euros (0705-Freycinet I) à 2,42 millions d’euros (0101-Nungesser). L’écart approchant 1 à 10 résultant pour une petite part, des écarts de population d’un iris à l’autre et pour l’essentiel des disparités de profil de la population (âge, taille de la famille, pouvoir d’achat).

Pour ce qui est du niveau de demande potentielle de parapharmacie, en référence à une moyenne nationale de 17 % (TVA 5,5 % et 19,6 %), on voit qu’il varie d’un iris à l’autre dans une proportion de l’ordre de 1 à 5 du pour l’essentiel à la difficulté de présenter valablement une offre très large dans des espaces très restreints, vu la petite taille de la plupart des pharmacies.

Densité officinale face à la demande.

Le graphique en nuage de points vise à positionner chaque quartier-iris selon, d’une part son potentiel (de gauche à droite) et, d’autre part, le nombre de ses officines. La ville de Valenciennes se distingue de sa couronne par la couleur de points relatifs à chaque quartier.

On constate que :

•6 quartiers-iris de Valenciennes n’ont pas de pharmacies dont l’un avec près de 2 800 EFM, alors que pour la couronne, 7 quartiers-iris sur 33 sont sans officine.

•Les communes de la couronne sont mieux couvertes en officines que la ville elle-même.

•Sur l’ensemble de la zone, 28 quartiers-iris, soit plus de la moitié, disposent d’une seule pharmacie.

•Les iris avec une seule pharmacie couvrent des effectifs de population variant de 1 à 7 (de 500 à 3 500 en population équivalente).

•Sur l’ensemble de la zone près de 2/3 des quartiers-iris ont une densité officinale supérieure à la moyenne nationale. Pour ce qui est de la couronne 25 pharmacies sur 30 soit 83 % se situent au-dessus de la moyenne nationale. Chiffre qu’il conviendrait, pour être plus précis, de majorer pour tenir compte du poids de la pharmacie mutualiste d’Anzin.