L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), réunie vendredi en conseil d’administration extraordinaire, ne donne pas de mot d’ordre à ses adhérents concernant la grève des gardes et des urgences lancée le 10 juillet par l’Union nationale des pharmaciens de France (UNPF) et suivie par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). Néanmoins, l’USPO considère que le maintien de cette action « est inutile et inefficace pour peser sur les négociations, le calendrier étant déjà accepté » et craint que l’organisation des gardes soit retirée aux syndicats.
Le calendrier est donc arrêté, comprenant des séances de travail en août et la réunion d’arbitrage le 15 septembre prochain. L’USPO se félicite que la négociation porte sur des points qu’elle a soulevés : revalorisation de la marge par augmentation du forfait à la boîte de 0,10 euro ; arrêt des grands conditionnements ; plusieurs mesures concernant les EHPAD (prolongation de l’expérimentation du pharmacien référent, facturation sans forfait avec la carte vitale, pas de PUI qui élimine un pharmacien d’officine) ; prise en charge par les complémentaires de médicaments conseillés par le pharmacien ; renforcement du réseau pharmaceutique en milieu rural et en zone difficile. L’USPO précise que d’autres sujets pourront être abordés et appelle « tous les pharmaciens à se préparer pour une mobilisation en septembre avant la présentation du PLFSS au conseil des ministres et le débat parlementaire ». Il s’agit de garder les boîtes trimestrielles ramenées à l’officine de façon à rendre le gaspillage visible, et de cesser les paiements automatiques par solidarité avec les confrères en cessation de paiement.
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