LES SYNDICATS, l’Ordre et les groupements de pharmaciens se réuniront demain matin, avant leur rendez-vous au ministère de la Santé, l’après midi. L’objectif : tenter de se mettre d’accord sur un projet de décret concernant la création de sociétés de participation financière de profession libérale (SPF-PL), avant de rencontrer les représentants de l’État. Roselyne Bachelot souhaite boucler ce dossier ouvert il a près de huit ans. Elle a donc demandé à la profession de lui faire une proposition, la plus consensuelle possible.
À la veille de ce rendez-vous, les différentes parties semblent déjà s’être entendues sur de nombreux points. Au-delà d’une reconnaissance unanime de l’intérêt de pouvoir créer des SPF-PL ou holding, tous refuseraient l’entrée de capitaux extérieurs à la profession au sein des SPF-PL et des sociétés d’exercice libéral (SEL). De même, syndicats, Ordre et groupements admettraient la nécessité de limiter le nombre de participations directes et indirectes dans les sociétés. Enfin, grande nouveauté, les pharmaciens adjoints pourraient prendre des parts dans les SPF-PL.
Pour l’heure, le principal point de divergence concernerait le cas des SELAS*. En clair, certains se montrent réservés à l’idée que les pharmaciens détiennent forcément la majorité du capital et des droits de vote de l’officine dans laquelle ils exercent. « Nous sommes tous d’accord sur quelques grands principes et je pense que nous allons aboutir », indique, confiant, Philippe Besset, président de la commission Économie de l’officine de la FSPF. « Chacun fait preuve d’un esprit d’ouverture, ajoute Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO. Il n’y a pas de point de blocage affirmé ».
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion