Tout a commencé avec l’appel téléphonique à l’officine d’un jeune homme qui souhaitait commander des substances certes en vente libre, mais susceptibles d’entrer dans la composition de Crystal Meth.
Ce qui n’a pas manqué d’éveiller les soupçons de la pharmacienne adjointe. Cet homme âgé de 27 ans, désirait en effet acquérir un certain nombre de produits contenant de l’éphédrine qui, associés à l’acide chlorhydrique et au phosphore de certains détergents et antigels, peuvent permettre de fabriquer ce dérivé synthétique de méthamphétamine.
En toute naïveté, il a fourni à la pharmacienne son adresse, son nom et son numéro de téléphone. Ces informations ont permis à l’adjointe de prévenir la police. Grâce à l’intervention immédiate de cette dernière au domicile du jeune homme, 25 plants de cannabis, ainsi que du matériel utilisé dans la fabrication de drogues ont pu être saisis.
L’enquête étant en cours, le titulaire de la pharmacie tient à garder l’anonymat dans cette ville de 57 000 habitants détenant 14 pharmacies. La réglementation ordinale interdit par ailleurs aux pharmaciens d’être cités dans les médias. Il n’en reconnaît pas moins l’action importante jouée par son adjointe dans la prévention des risques.
Il n’est en effet pas rare que l’usage de Crystal Meth entraîne des psychoses et des décès par overdose. Cette drogue, particulièrement en vogue dans les milieux festifs, se distingue par un fort pouvoir addictif et des effets puissants et irréversibles sur le système cardio-vasculaire et le système neurocognitif.
De manière plus générale, ce fait divers démontre le rôle incontestable des pharmaciens et leurs compétences dans la reconnaissance des associations de produits pouvant conduire à la fabrication de matières illicites.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion