Malgré le dispositif mis en place pour les professionnels de santé, une pharmacienne de Bonneville (Haute-Savoie) est contrainte au chômage partiel pour garder ses enfants.
L'affaire est relayée par le site d'information savoyard « Le Messager ». Le titulaire d'une officine de Bonneville (Haute-Savoie) a dû mettre au chômage partiel l'une de ses adjointes renvoyée à la maison pour garder ses enfants. « Je vais devoir mettre une personne au chômage partiel car nous ne pourrons pas assurer correctement notre travail. J'en suis désolé pour les clients, mais nous ne pourrons pas assurer notre tour de garde, ni les permanences de nuit », déplore ce pharmacien bonnevillois. Une décision prise après que la crèche du secteur a appelé son adjointe pour qu’elle vienne récupérer ses deux enfants. « Nous ne pouvons pas garder vos enfants, lui a-t-on expliqué, car les deux parents n’exercent pas une profession médicale », rapporte le titulaire. De fait, Ie mari de sa pharmacienne exerce la profession d’architecte et doit lui aussi travailler. Pour le titulaire, cette situation est choquante : « Quand on nous dit que les crèches prennent les enfants du personnel soignant, c’est uniquement si les deux parents travaillent dans le médical. Je suis étonné de cette attitude, car ce n’est pas ce qui nous avait été dit ! », s'insurge-t-il.
Incompréhension, méconnaissance des textes ou mauvaise interprétation… Quoi qu'il en soit, le Président de la République avait annoncé le 12 mars : « Un service de garde sera mis en place région par région, nous trouverons les bonnes solutions pour qu’en effet, les personnels qui sont indispensables à la gestion de la crise sanitaire puissent faire garder leurs enfants et continuer d’aller au travail pour vous protéger et vous soigner. ». Concrètement, une directive du ministère des solidarités et de la Santé précise « le ministère de l’Éducation nationale accueillera les enfants des professionnels qui n’ont pas d’autre solution de garde scolarisés à l’école maternelle, primaire et au collège dans les lieux de scolarisation habituels ». Les textes ne disent pas qu'il faut que les deux parents soient indispensables à la gestion de la crise pour bénéficier du dispositif…
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