Christine Angot, « les Petits » : deux ans après avoir écrit sur sa liaison avec le chanteur Doc Gynéco (« le Marché des amants »), Christine Angot témoigne de la dégradation d’un couple – elle, mère célibataire, lui, musicien venant de Martinique, qui feront ensemble quatre enfants dont l’incompréhension et l’hostilité se cristallisent autour des enfants (Flammarion).
Pierre Assouline, « Vies de Job » : entre biographie et fiction, une interrogation sur ce personnage biblique qui est aussi une réflexion sur l’écriture et la porosité de la frontière entre le roman et l’histoire (Gallimard).
Jeanne Benameur, « les Insurrections singulières » : résultant d’une année de rencontres avec les ouvriers d’Arcelor-Mittal, le roman s’attache aux espoirs d’un nouveau départ d’un salarié lorsqu’il apprend que son usine va être délocalisée au Brésil et alors que sa compagne vient de le quitter (Actes Sud).
Philippe Besson, « Retour parmi les hommes » : une suite, dix ans après, de « En l’absence des hommes », son premier roman qui mettait en scène Marcel Proust et fut récompensé par le prix Emmanuel-Roblès ; après la mort au combat de son amant, en 1916, Vincent de l’Étoile erre de pays en pays avant de rencontrer, dans le Paris des années folles, Raymond Radiguet, jeune auteur brillant et charismatique (Julliard).
Rachid Boudjedra, « Hôtel Saint-Georges » : après la mort de son père, qui, ébéniste, était chargé de fabriquer les cercueils destinés aux soldats français pendant la guerre d’Algérie, sa fille part sur ses traces à Alger et à Constantine ; un récit fragmenté où la quête intime de la jeune femme contraste avec les souvenirs et les réalités d’un pays toujours tourmenté (Grasset).
Driss Chraïbi, « l’Homme du Livre » : sur fond d’une Arabie d’une somptueuse beauté, en l’an 610, une évocation romancée et à la poésie intense, de la vie de Mohammed dans son aventure terrestre, avant qu’il ne devienne prophète de l’Islam (Denoël).
Maurice Denuzière, « Un homme sans ambition » : comment un homme, juriste dans une compagnie d’assurances et dont toute la vie est organisée pour protéger son indépendance et sa tranquillité, va finalement se réveiller pour les beaux yeux d’une belle, non sans essayer de lutter pour continuer de ne pas s’impliquer ; par l’auteur, entre autres best-sellers, de la suite romanesque en six volumes, « Louisiane » (Fayard).
Christophe Donner, « Vivre encore un peu » : que ce soit à Beyrouth, où se situe le récit, ou n’importe où, une famille ne peut que se réjouir de compter parmi les siens un patriarche de 104 ans ; pas le narrateur – et gendre bien-aimé –, qui décrit le grand âge de l’aïeul comme « ce record absurde qui fait l’admiration de tous et qui le conduit peu à peu à cette ruine désolante que la mort ne veut pas soulager » (Grasset).
Dominique Fernandez, « Pise 1951 » : une chronique – signée du prix Goncourt 1982 pour « Dans la main de l’ange » – de la découverte d’un pays au sortir de la guerre, encore rural et archaïque mais aussi pittoresque et « humain », par deux étudiants aux caractères différents qui s’y rencontrent et tombent tous les deux amoureux de la fille d’aristocrates ruinés, laquelle hésite à les départager (Grasset).
Irène Frain, « la Forêt des 29 » : l’épopée des « 29 » ou Bishnois, en hindi, une communauté fondée en 1485 par un simple paysan au moment d’une terrible sécheresse, pour permettre la survie de tous, basée sur l’application de 29 règles simples, la première étant la vénération des arbres ; mais aussi le respect des femmes, la protection des animaux, l’égalité des castes... Massacrés presque jusqu’au dernier en 1730, les Bishnoïs font aujourd’hui figure de pionniers de l’écologie moderne (Michel Lafon).
Alexandre Jardin, « Des gens très bien » : « le roman des Jardin » prend ici de l’ampleur ; l’auteur (prix Femina pour « le Zèbre ») revient sur la personnalité de son grand-père Jean Jardin, qui était le directeur de cabinet de Pierre Laval au moment de la rafle du Vel d’Hiv, sur les questions qu’il s’est posées depuis son adolescence quand il a commencé à comprendre le rôle du « Nain jaune » durant le régime de Vichy (Grasset).
Dany Laferrière, « Tout bouge autour de moi » : le 12 janvier 2010, lorsque la terre a tremblé, l’écrivain (prix Médicis pour « l’Énigme du retour ») était à Haïti. Un an après, il témoigne. De l’horreur de tant de vies enterrées au moment du séisme, et puis, lorsqu’il est revenu dans son pays quelques semaines plus tard, de ce qui l’a frappé : l’omniprésence de la culture, avec des tableaux exposés à même la poussière ou, dans la tradition d’oralité du pays, des récits à n’en plus finir (Grasset).
Andréï Makine, « le Livre des brèves amours éternelles » : l’auteur du « Testament français » (prix Goncourt et prix Médicis), dévoile en une succession de scènes presque indépendantes les unes des autres, l’évolution sentimentale d’un jeune Soviétique des années 1960 et 1970, de son premier amour à l’âge de 10 ans jusqu’à ses 25 ans (Seuil).
Patrick Rambaud, « Quatrième chronique du règne de Nicolas Ier » : le prix Goncourt 1997 (pour « la Bataille ») n’en finit pas de soigner la dépression qu’a causée en lui l’élection du nouveau président de la République et il nous entraîne pour la quatrième fois dans les coulisses du palais impérial, pour une année qui « consacra la dégringolade de Nicolas Ier dans l’opinion » (Grasset).
Jean-Marie Rouart, « la Guerre amoureuse » : un écrivain sans œuvre croit trouver
en la personne d’une ravissante étudiante l’image même de la pureté et de l’innocence. Au lieu de lui apporter le bonheur escompté, la jeune femme l’entraînera, sans être consciente des blessures qu’elle lui inflige et sans qu’il puisse se soustraire à son envoûtement, dans un enfer de perversions, de trahisons et de mensonges (Gallimard).
Philippe Sollers, « Trésor d’amour » : le récit en miroir de la quête amoureuse de Stendhal et de l’amour-passion vécue par le narrateur à Venise avec une jeune Italienne, Minna Viscontini, lointaine descendante de Métilde,
la Milanaise qui se refusait à Stendhal. (Gallimard).
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