• Selon l’article R.4235-49, « les pharmaciens sont tenus de participer aux services de garde et d'urgence […] Les pharmaciens titulaires veillent à ce que leur officine satisfasse aux obligations imposées par ce service ». Par exception, une pharmacie peut être dispensée de participer à ces services par arrêté du directeur général de l’ARS (agence régionale de santé), en cas de circonstances ou de particularités locales rendant impraticable ou non nécessaire la participation de l'ensemble des officines.
• Selon l’article L.5125-22, « un service d’urgence est organisé pour répondre aux demandes urgentes en dehors des heures d’ouverture généralement pratiquées par ces officines ». Lorsque la pharmacie fonctionne la nuit, il s’agit d’une urgence et non d’une garde. Ce service peut être accompli à volets ouverts ou fermés. À volets ouverts, la pharmacie est ouverte au public et fonctionne comme un jour ouvrable habituel. À volets fermés, la pharmacie est fermée au public mais répond à chaque demande. Pour cela, elle doit pouvoir être alertée par une sonnette ou être jointe par appel téléphonique. Dans certains secteurs, l'ouverture des officines est obtenue sur demande préalable auprès du commissariat de police ou de la gendarmerie.
• Une indemnité spéciale pour dérangement : pour chaque ordonnance dispensée la nuit à volets fermés, de 20 heures à 8 heures, la pharmacie facture au patient-client 8 euros d’honoraires. Cette indemnité constitue un bonus pour le salarié qui a assuré la dispensation. Elle doit donc apparaître sur sa fiche de paye.
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