Groupe PHR

Une marque propre pour lutter contre la concurrence

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Publié le 03/09/2018
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Après les solutions digitales, Groupe PHR propose à ses adhérents un service MDD, leur permettant de décliner sous une marque propre un nombre infini de produits de consommation courante, y compris l'OTC. Sans oublier l’alimentaire bio.
PHR Panzani

PHR Panzani
Crédit photo : DR

En lançant sa marque propre, Groupe PHR décide d'armer ses adhérents pour lutter contre la concurrence de la GMS, de la vente Internet et des discounteurs. Et pour consolider leur activité. « Notre objectif est que, d’ici à trois ans, nos adhérents puissent réaliser 20 % de leur chiffre d’affaires grâce à ces produits MDD », annonce Lucien Bennatan, président de Groupe PHR.

Ces gammes en marque propre qui permettront aux titulaires de réaliser une marge de 40 à 50 %, concerneront dès le mois d’octobre, l’eau oxygénée, la chlorhexidine, des sets de pansements, l’alcool modifié, les sprays auriculaires, les shampoings fortifiants ainsi que les huiles essentielles bio. De même, une gamme alimentaire bio sera lancée à l’effigie du réseau, grâce à une coopération avec Celnat, filiale du groupe Panzani.

Suivront au 1er trimestre 2019, l’huile d’amande douce, les rectangles de coton, les pansements stériles, l’eau micellaire démaquillante, le brumisateur d’eau thermale, la gamme solaire, ainsi que les compléments alimentaires bio et bas de contention. Enfin, le lancement de la gamme OTC est prévu pour la fin 2019, avec l’arrivée, en priorité, du paracétamol, du Gaviscon, de la cétirizine, de la carbocistéine, du collutoire, du pastillage, du Voltarène, du Maalox, de l’Apaisyl, de l’aciclovir, de la diosmine ou encore de l’Onctose… Tout droit sortis des pipelines de Mc Kesson, maison mère d’OCP qui a récemment acquis le Groupe PHR. « La liste est sans fin et leur mise à disposition n’est liée qu’au délai d’enregistrement des AMM », relève Lucien Bennatan.

Contrer Amazon et M.E.L.

Pour le président et créateur du réseau PHR, cette diversification est un moyen supplémentaire pour contrer tant les multiples offensives de Michel-Édouard Leclerc et de la GMS que la main mise d’Amazon sur le marché de la santé. Sans compter les « low-costers » du réseau officinal que les adhérents PHR pourront désormais combattre « en proposant des produits qu’on ne peut trouver chez eux et en pratiquant des prix attractifs ». Comme le souligne Lucien Bennatan, ces produits en marque propre représentent également un vecteur de fidélisation et un moyen de développer le conseil associé.

M. B.

Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3453