Dans sa thèse soutenue, en juin 2010, à Rennes et intitulée « Utilisation de nouveaux outils en pharmacovigilance : à propos du retrait du Mediator », Flore Michelet avance avec prudence le chiffre de 500 à 1 000 victimes du médicament, au cours de 33 ans de commercialisation. Pour y parvenir, elle a confronté les données du CHU de Brest, de l’Assurance-maladie et de l’AFSSAPS. Des experts confirmeront ces estimations, revues à la hausse, en fin d’année 2010. En conclusion de son travail (qui a reçu les félicitations du jury), la jeune diplômée pointe les limites du système de pharmacovigilance : retard dans les décisions, sous-notification et sous-exploitation des effets indésirables… Différentes pistes d’amélioration sont proposées. En particulier la mise en place d’une plateforme pharmaco-épidémiologique qui reprendrait l’ensemble des données disponibles, optimisant ce « patrimoine immatériel considérable, vraisemblablement sans équivalent au monde », relativise la jeune pharmacienne.
Sa thèse peut être consultée sur le site www.scd.univ-rennes1.fr.
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