POUR la première fois, l’ensemble des conseils généraux seront entièrement renouvelés (à l’exception de Paris et Lyon). Ce n’est pas la seule nouveauté de ces élections à l’issue desquelles, le Conseil général deviendra l’Assemblée départementale. Les cantons se voient redimensionnés et leur nombre diminué de moitié, à 2 054. Ce qui n’est pas pour arranger les pharmaciens candidats exposés à des déplacements plus lointains. Certains déplorent ce redécoupage arbitraire, comme Michel Petit qui estime qu’« avec la réforme chaotique des départements, la ruralité en prend un coup ».
Mais diminution du nombre de cantons ne signifie pas, pour autant, baisse proportionnelle des élus. Au contraire, alors qu’ils étaient 18 881 conseillers généraux lors des dernières élections, ils seront 18 194, le 29 mars prochain. La raison en est simple : les conseillers départementaux seront élus en binôme homme/femme. Ce principe de la parité est salué par Patrick Valois, « comme un apport indéniable dans un monde jusque-là essentiellement masculin » et par l’ensemble des candidats, qui tiraillés entre l’officine et le terrain politique, se verront ainsi déchargés. La création du binôme est surtout une innovation appréciée par Jean-Marie Roustit puisqu’il compose avec Corinne Imbert, cas exceptionnel, le seul binôme de pharmaciens en politique !
Le nombre de ces innovations ne doit pas faire oublier les nombreuses inconnues qui pèsent sur les fonctions de ces futurs élus. Car si l’Assemblée nationale a clarifié, le 10 mars, la nouvelle répartition des compétences entre collectivités et entériné la gestion du social et de la solidarité par les départements, certaines prérogatives, comme le développement économique, restent encore à définir. Autre incertitude : l’avenir des départements au-delà de 2021.
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