Le risankizumab (Skyrisi) est un anticorps monoclonal humanisé de type immunoglobuline G1 (IgG1) qui se lie sélectivement et avec une forte affinité à la sous-unité p19 de la cytokine humaine interleukine-23 (IL-23) sans se lier à l’IL-12. L’IL-23 est une cytokine impliquée dans les réponses immunitaires et inflammatoires. En empêchant sa liaison à son récepteur, le risankizumab atténue également les symptômes du psoriasis tels que les sensations de brûlure, les démangeaisons, les douleurs, les rougeurs et les desquamations.
Un programme d’essais cliniques de phase III a évalué son efficacité et sa tolérance auprès de plus de 2 000 patients présentant un psoriasis en plaques modéré à sévère. Le maintien de l’efficacité à deux ans a également été démontré. Les résultats ont montré la supériorité du risankizumab par rapport à l'adalimumab (Humira) et l'ustékinumab (Stelara) avec des différences cliniquement pertinentes en termes de pourcentage de disparitions complètes ou presque complètes des lésions et de pourcentage de réponses PASI 90 après 16 semaines et maintenues jusqu'à la semaine 52. De nouvelles données de phase III à 52 semaines démontrent la supériorité de risankizumab versus secukinumab (Cosentyx) sur l’ensemble des critères primaires et secondaires.
Surveillance d'un médecin expérimenté
En termes de tolérance, le profil de la molécule a été comparable à celui des autres anti-interleukines. Les effets indésirables les plus fréquents sont les infections des voies respiratoires supérieures. Skyrisi est désormais inscrit sur la liste des spécialités remboursables (65 %) dans la prise en charge des patients atteints de psoriasis en plaques chronique sévère, défini par un échec (réponse insuffisante, contre-indication ou intolérance) à au moins deux traitements parmi les traitements systémiques non biologiques et la photothérapie, et une forme étendue et/ou un retentissement psychosocial important. La dose recommandée est de 150 mg, soit 2 injections de 75 mg, administrées en sous-cutanée à la semaine 0, à la semaine 4, puis toutes les 12 semaines. Si le patient ne présente pas de réponse après 16 semaines de traitement, une interruption du traitement doit être envisagée. Skyrizi est administré par injection sous-cutanée, elle peut être pratiquée par les patients eux-mêmes après avoir été formés à la technique d’injection. Ils doivent être informés de la nécessité d’injecter le contenu de deux seringues afin d’administrer la dose complète de 150 mg.
D'après une conférence de presse du Laboratoire Abbvie.
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